Saturday, July 31, 2010

July 31, 2010 - L'Orient le Jour - SOLIDE Calls for a meeting with Assad

Solide sollicite une rencontre avec Assad

Le président de l'association Solide (Soutien aux Libanais détenus en exil), Ghazi Aad, a sollicité hier, dans une lettre ouverte au président syrien Bachar el-Assad, une rencontre avec lui pour évoquer la question des détenus libanais en Syrie. « Nous espérons que cette lettre soit le début du dialogue tant attendu sur la question, dans l'objectif de trouver une solution logique et transparente à cette cause humanitaire », a-t-il dit. Il a précisé que ce dossier demeure « un obstacle à la normalisation des relations entre les deux pays frères ». M. Aad a évoqué la détresse des familles des disparus, qui ignorent tout du sort des leurs, « enlevés par les services de renseignements liés à l'armée syrienne ou par des éléments qui les ont remis à l'armée syrienne présente au Liban depuis 1976 ». Il a insisté sur l'engagement de Solide depuis 1990 à faire la lumière sur ces atteintes aux lois et conventions locales et internationales, et à connaître le sort de toute personne enlevée et détenue par les services syriens au Liban. M. Aad a également appelé à la libération de chaque détenu encore en vie et à la restitution des corps de ceux qui sont morts en détention.

Tuesday, July 27, 2010

July 27, 2010 - Le Figaro - The body of a French missing in Argentina identified at last

Le corps d'un Français disparu en Argentine enfin identifié
Mots clés : Disparus, Dictature, ARGENTINE, Yves Domergue

Par Pauline Damour

Yves Domergue avait 22 ans lorsqu'il a été enlevé et exécuté par des membres d'un commando de l'armée de terre. Crédits photo : AFP
Une enquête qui a mobilisé un village de la région de Rosario a permis de retrouver le corps d'Yves Domergue enlevé par la junte, il y a 34 ans.

À Buenos Aires

Les dernières nouvelles qu'Éric Domergue a eues de son frère aîné Yves, c'est une lettre, écrite le 20 septembre 1976, au début de la dictature argentine, postée de la ville de Rosario. Il lui disait qu'il allait bientôt rentrer à Buenos Aires. Mais il n'est jamais revenu.

La famille Domergue a dû attendre trente-quatre longues années avant de l'apprendre. Jusqu'au 5 mai dernier, lorsque l'équipe d'anthropologie légiste argentine a annoncé à Éric que son frère avait été retrouvé. Sa dépouille reposait aux côtés de celle de sa compagne mexicaine, Cristina, dans le petit cimetière du village de Melincué, à 340 kilomètres au nord de Buenos Aires, sous la dénomination «NN» (sans nom). Ils avaient été enlevés, sans doute, le 21 ou le 22 septembre, dans la ville de Rosario, par des membres du bataillon de communications 121, appartenant à l'armée de terre. Un groupe dont le procès s'est ouvert en juillet pour crimes contre l'humanité. Quelques jours plus tard, leurs corps étaient découverts criblés de balles, jetés au bord d'un champ à plus de cent kilomètres de Rosario et enterrés en catimini.

Depuis, à Melincué, petite ville rurale de 2400 âmes de la province de Santa Fe, des habitants déposaient régulièrement des fleurs sur les tombes des deux «NN». Et un officier de justice avait conservé le dossier de police. Les photos montraient quelques traces de torture, des impacts de balles à bout portant. Une instruction fut lancée pour homicide, puis elle tomba dans l'oubli. Jusqu'en 2000 lorsqu'un avocat local relance l'enquête en faisant appel à un procureur fédéral.

Étonnante vérité
En 2003, une professeur de terminale encourage ses élèves à faire un dossier sur cette histoire symbole des années sombres. Ils le remettent aux Grands-Mères de la place de Mai puis au secrétariat d'État aux Droits de l'homme. «En 2008, j'avais eu vent de l'affaire Melincué, j'avais même vu le dossier, mais comme les anthropologues m'avaient dit que les empreintes digitales ne correspondaient pas, je ne voulais pas me faire trop d'illusion», raconte Éric. Les corps d'Yves et de Cristina sont finalement exhumés en juin 2009 et leur identité révélée un an plus tard.

Yves avait 22 ans à sa mort. Cristina, 20. Ils militaient au sein du Parti révolutionnaire des travailleurs (PRT), un des principaux mouvements d'opposants de gauche de l'époque. Lui et la religieuse Léonie Duquet sont les seuls Français disparus sous la dictature (1976-1983) à avoir été identifiés sur la liste des 18 victimes des années de plomb que compte l'Hexagone.

Cristina Kirchner va annoncer officiellement la nouvelle mercredi à la Casa Rosada, la présidence, en présence de l'ambassadeur de France, des organismes de défense des droits de l'homme et des représentants de Melincué. Sans l'acharnement de ses habitants à vouloir découvrir la vérité sur ces deux corps anonymes, cette étonnante histoire n'aurait sans doute jamais trouvé de dénouement.

«Depuis tout ce temps, on y croyait plus», avoue Éric Domergue, ému, dans son petit appartement de San Telmo, au centre de Buenos Aires. À 51 ans, ce journaliste est le seul membre de la famille à vivre encore en Argentine. Son père, Jean, et sa mère, Odile, étaient arrivés en 1959 avec leurs trois jeunes enfants, Yves, Éric et Brigitte. Six garçons vont naître par la suite, avant que la famille ne décide de rentrer en France, en 1974. Yves est resté. «Il ne voulait pas repartir, il suivait des études d'ingénieur et militait au sein du PRT. Il était très impliqué par tout ce qu'il se passait à cette époque en Argentine», raconte son frère qui le rejoindra peu avant le coup d'État militaire du 24 mars 1976. Très vite, un climat de violence s'installe dans les rues de Buenos Aires. Yves passe dans la clandestinité. Les deux frères continuent de se voir, mais c'est Yves qui fixe les jours et qui contacte Éric.

L'obstination d'une famille
Pendant les deux mois suivant sa disparition, Éric parcourt sans relâche leurs lieux de rendez-vous. Dans l'espoir de le croiser. En novembre, le consulat le presse de rentrer en France, de crainte qu'il ne soit enlevé à son tour. C'est Jean, le père, qui prend la relève. Très catholique, il ne partageait pas les idées politiques marxistes-léninistes de son fils. «Ils ne pouvaient pas se comprendre mais il y avait beaucoup de respect entre eux», assure Éric. Jean mobilise la presse en France, s'adresse au gouvernement, à la Croix-Rouge, à Amnesty International, aux Nations unies, il écrit même au président américain Jimmy Carter… En vain. En France, des chefs d'entreprise qui font des affaires avec les militaires se plaignent de toute cette mauvaise publicité pour l'Argentine. «Ils n'ont qu'à me rendre mon fils», leur répond-il.

Le 7 août, Éric et son père iront poser une plaque commémorative à l'entrée du cimetière de Melincué sur laquelle sont gravés ces mots: «Merci Melincué pour avoir pris soin d'eux.» Les cendres du couple seront ensuite dispersées dans le Parc de la mémoire à Rosario. Le 8, une cérémonie sera organisée en leur hommage dans l'église de la Santa Cruz à Buenos Aires. Yves aurait fêté ce jour-là ses 56 ans.

Saturday, July 24, 2010

July 24, 2010 - L'Orient le Jour - Lebanese detainees in Syria will be able to serve their sentence in Lebanon

Les prisonniers libanais en Syrie pourront purger leur peine au Liban

Le ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, a relevé hier qu'il existe une nouvelle loi, prévue par l'accord signé avec Damas, qui permet aux détenus libanais dans les geôles syriennes de purger leur peine au Liban. Cette loi touche spécialement les prisonniers qui ne constituent pas une menace sur la sécurité nationale.
Interrogé sur la peine de mort, notamment appliquée aux agents à la solde d'Israël, M. Najjar a noté dans une interview à Télé-Liban qu'il est, par principe, contre la peine de mort, mais qu'il laisse la justice suivre son cours.
Il a également souligné que le gouvernement libanais ne dispose pas de prérogatives lui permettant de revoir l'acte d'accusation du Tribunal spécial pour le Liban.
En réponse à une question relative aux écoutes téléphoniques, M. Najjar a noté, commentant un communiqué publié par le ministre des Télécommunications, Charbel Nahas, que ce dernier a le droit de connaître le numéro de la personne qui a été mise sous écoute ainsi que les informations la concernant.

Friday, July 23, 2010

July 23, 2010 - Annahar - Case of the Missing

اللجان المعنية بملف المعتقلين في سوريا:
لماذا سكتت الحكومة ولم تواجه؟

أكدت لجان "سوليد" (دعم المعتقلين اللبنانيين)، و"اهالي اللبنانيين المعتقلين في السجون السورية"، و"اهالي المخطوفين والمفقودين في لبنان" و"المركز اللبناني لحقوق الانسان" انه لا يمكن اقفال ملف المعتقلين في سوريا "بهذا الشكل السخيف ما دام هناك أهل لا يعرفون مصير احبتهم ويطالبون بمعرفة الحقيقة".
عقدت اللجان مؤتمراً صحافياً أمام مقر خيمة اهالي المفقودين قرب مقر "الاسكوا" في ساحة جبران خليل جبران، للتعليق على زيارة الوفد الحكومي اللبناني لسوريا، والنتائج التي أسفر عنها في ما يتصل بملف المخفيين قسراً في سوريا. وأوردت في بيان ملاحظات عدة، بدءا من تصريح وزير العدل ابرهيم نجار الذي نقل نفي السوريين وجود معتقلين لبنانيين لديهم، ورأت "ان الموقف السوري لم يكن مفاجئاً، وان الوفد الحكومي اللبناني كان على اطلاع مسبق على الموقف الرسمي السوري قبل الزيارة من خلال عمل اللجنة المشتركة المستمر منذ خمس سنوات من دون نتيجة تذكر ولو متواضعة (...)". وسأل البيان عن موقف الحكومة اللبنانية وما اذا كانت جاهزة لمواجهة المعطيات السورية.
وذكر الحكومة بالبند 15 من البيان الوزاري، وسأل: "لماذا سكتت ولم تواجه الموقف السوري المعلن؟ هل المطلوب من الاهالي ان ينسوا احبتهم ويضحوا بهم من أجل تحسين العلاقات مع سوريا". وأعرب عن خشية ان ينتهي عمل اللجنة المشتركة الى اصدار تقرير وتوصية باقفال الملف كما ذكر البيان النهائي بعد الزيارة الحكومية".
جمعية المعتقلين في سوريا
وفي الاطار عينه رحبت "جمعية المعتقلين اللبنانيين في السجون السورية" بالزيارة التي قام بها رئيس الحكومة سعد الحريري لسوريا و"اصراره على وضع قضيتنا من مقدم اهتماماته التي توجت ببند جديد يسمح بنقل المحكومين الى بلدهم، وآخر يطالب لجنة المفقودين بالاسراع في جمع الادلة والمعلومات ورفع تقرير عن اعمالها الى رئيسي مجلس الوزراء اللبناني والسوري للاسراع في اقفال هذا الملف الانساني العالق بين الدولتين". وأعلنت الجمعية في بيان وزعته عن الامل في "ان تسير الامور نحو الافضل. ونتعهد امام الله اننا لن نسكت او نستكين قبل ان يعود رفاقنا من السجون السورية". وتمنت ان يعجل مجلس النواب اقرار المشروع المقدم من نواب كتلة "القوات اللبنانية" والنائب ابرهيم كنعان لاعطاء المحررين من السجون السورية تعويضات اسوة بمعتقلي سجن الخيام والسجون الاسرائيلية، على ان يحال بسرعة تامة على مجلس الوزراء لدرسه واعطائنا حقوقنا بالتساوي". وشددت اللجنة على "فصل قضية المعتقلين اللبنانيين في السجون السورية عن قضية المخطوفين والمفقودين خلال الحرب اللبنانية، والمجهول مكان وجودهم والذين يتجاوز عددهم الـ17 الفا".