Saturday, January 30, 2010

January 30, 2010 - L'orient le Jour - Liban Najjar le dossier des détenus libanais dans les prisons syriennes

Ibrahim Najjar : La Syrie ne reconnaît pas avoir des détenus sur son territoire

Le ministre de la Justice œuvre à la création d’une direction générale des droits de l’homme.

Depuis sa nomination pour la première fois au gouvernement en 2008, le ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, suit de près le dossier des détenus libanais dans les prisons syriennes. Près de deux ans plus tard et suite à de nombreuses démarches entreprises, il aboutit à « deux certitudes par rapport à la situation en l'an 2008 ». Premièrement, « la Syrie ne reconnaît pas l'existence sur son territoire de personnes séquestrées abusivement ou disparues, sauf si elles font partie des détenus ou des condamnés à des peines en vertu de décisions rendues par les tribunaux syriens, explique-t-il. La seconde certitude c'est que les autorités syriennes semblent vouloir coopérer dans un cadre bilatéral juridique équilibré. »
Sur ce dernier point, M. Najjar souligne qu'en novembre 2008, il avait proposé à son homologue syrien de l'époque « la signature d'une convention bilatérale au terme de laquelle il y aurait une entraide judiciaire pour que les détenus ressortissants d'un pays puissent être ramenés dans leur pays d'origine et y purger leur peine ».
Ce projet a été transmis par le Conseil supérieur libano-syrien au gouvernement syrien après l'accord donné par le président de la République et le Premier ministre à l'époque, Fouad Siniora. « Le projet n'a pas suscité de réaction de la part de Damas, jusqu'à il y a trois semaines, lorsque j'ai reçu de la part de la Syrie une réponse émanant de mon homologue dans laquelle il propose la modification de certaines des dispositions de la convention, indique M. Najjar. Ce qu'il propose me paraît être gérable de la manière la plus facile qu'il soit. Il s'agit à mon avis d'une réponse positive que j'ai quand même transmise au service de législation et de consultation au ministère pour qu'il donne son avis. Il m'a donné ses réactions que j'ai transmises au Premier ministre pour qu'elles soient incluses dans le projet de convention. C'est à lui de décider. »
Ce sujet n'a toutefois pas été abordé dans les médias pour différentes raisons. Premièrement, « pour préserver une marge de manœuvre aux autorités libanaises ». Deuxièmement, « parce que rien ne garantit que la signature d'une telle convention va directement aboutir à une remise des détenus aux autorités de chacun des deux pays ». Troisièmement, « parce que dans toutes les conventions bilatérales, les choses ne se déroulent pas à sens unique ».
Est-il favorable à la création d'un conseil national des disparus ? « Il s'agit d'une question qui dépasse de loin le cadre du seul ministère de la Justice, répond M. Najjar. Il y va de la sécurité, des renseignements de l'armée, du pouvoir politique du Premier ministre, du ministère de la Santé, etc. C'est une question qui est essentiellement interministérielle et c'est la raison pour laquelle elle est du ressort et de la compétence du président du Conseil. »
« Pour éviter qu'à l'avenir ce genre de choses ne se répète, j'ai proposé la création, au sein du ministère de la Justice, d'une direction générale des droits de l'homme, ajoute M. Najjar. Je suis en train de travailler à la rédaction des dispositions et des statuts d'une telle direction générale. »

January 30, 2010 - L'Orient le Jour - Liban L'affaire de l'enlèvement de l'imam de Majdel Anjar

L’imam de Majdel Anjar, Mohammad Majzoub, auteur de son propre kidnapping

L'affaire de l'enlèvement de l'imam de Majdel Anjar, Mohammad Majzoub, retrouvé sain et sauf jeudi soir, a pris un tout autre tournant hier. En fait, selon les premiers éléments de l'enquête, l'imam aurait orchestré son propre kidnapping.
Ainsi, après avoir minutieusement suivi le dossier, les forces de sécurité ont perquisitionné dans la nuit de jeudi le domicile de K. Handous, qui se trouve dans le village de Lala dans la Békaa-Ouest. Les forces de sécurité ont retrouvé l'imam et l'ont conduit avec le propriétaire de la maison au poste de police.
Des sources de sécurité ont indiqué que l'imam a avoué avoir orchestré son propre enlèvement et ce afin d'éviter le paiement de certaines dettes. Ces mêmes sources ont souligné que la police a confisqué une somme d'argent qui était en possession de l'imam et un ordinateur portable qu'il consultait au moment de l'arrestation. L'imam, qui portait un survêtement et qui avait rasé sa barbe, a avoué qu'il voulait ainsi sortir incognito.
L'imam Majzoub et K. Handous sont toujours en état d'arrestation et l'enquête se poursuit.
De son côté, le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, a publié un communiqué dans lequel il a manifesté sa surprise des circonstances de l'affaire de l'imam. Il a noté que Dar el-Fatwa prendra les mesures adéquates, sur le double plan religieux et national, à la fin de l'enquête, soulignant l'importance également de préserver l'unité nationale et la paix civile.
Par ailleurs, le mufti de l'Irak, le cheikh Rafeh Taha Rifai, actuellement en visite au Liban, a récité la prière du vendredi à la mosquée Mohammad el-Amine. Dans son prêche, il a mis l'accent sur les points communs entre le Liban et l'Irak, parmi lesquels figure la convivialité. Il s'est aussi recueilli devant la sépulture de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri.

January 30, 2010 - L'Orient le Jour - Liban Le combat inlassable des parents des Libanais détenus en Syrie

L’attente interminable des parents des détenus libanais en Syrie...
Par Nada MERHI

Le combat inlassable des parents des Libanais détenus en Syrie.

Le dossier des détenus libanais dans les prisons syriennes a été à l'ordre du jour de la récente rencontre entre le Premier ministre Saad Hariri et le président syrien Bachar el-Assad. Dans le sillage de cette visite, M. Hariri a prorogé le mandat de la commission libanaise chargée du dossier jusqu'à la fin de l'année en cours. Une décision qui a suscité le mécontentement des parents et de Solide.

« La prorogation du mandat de la commission libanaise chargée du dossier de nos enfants détenus depuis plusieurs années en Syrie et dont nous ignorons toujours le sort n'a pour but que de clore ce dossier. » C'est en ces termes que Sonia Eid, présidente du Comité des parents des détenus libanais en Syrie, commente la récente décision prise par le président du Conseil, Saad Hariri, de renouveler d'un an le mandat de la commission libanaise chargée du suivi du dossier des détenus. Ce dossier, en suspens depuis plusieurs décennies et, plus particulièrement, depuis la détérioration des rapports avec le régime syrien en 2005, a connu plusieurs rebondissements au cours des cinq dernières années et a été longtemps exploité par les différentes parties politiques. Las d'attendre, rongés par l'inquiétude et l'incertitude quant au sort des leurs, les parents déplorent le statut quo et les atermoiements observés au niveau du dossier.
« Il s'agit de la troisième commission formée pour suivre le dossier, poursuit Sonia Eid. Malheureusement, nous n'avons confiance en aucune d'entre elles. Nous avons l'impression que notre sit-in qui dure depuis bientôt cinq ans fait partie du paysage et de l'aménagement du jardin. Les responsables ne se soucient pas de nous. »
Amertume et déception se lisent en fait sur le visage des parents qui se rendent toujours au siège de leur sit-in permanent au centre-ville. À l'entrée de la tente qu'ils ont dressée le 11 avril 2005 dans le jardin Gibran Khalil Gibran, face à l'Escwa, dans une tentative de « faire reconnaître leur dossier » et d'en voir un jour le dénouement, est suspendu un immense portrait d'Odette Adib, surnommée la gardienne de la tente. Odette, dont les deux enfants, Marie-Christine et Richard, sont portés disparus depuis les années 1980, n'a en fait quitté les lieux que le 16 mai 2009, lorsqu'elle a été fauchée par un chauffard insouciant à quelques mètres du jardin. Ici et là traînent les portraits des disparus jaunis par le temps, mais dont le souvenir reste vivant, du moins dans la mémoire des leurs.

January 30, 2010 - The Daily Star - Lebanon Majdel Anjar imam faked abduction to dodge debts

Majdel Anjar imam faked abduction to dodge debts

By Agence France Presse (AFP)

BAALBEK: A Lebanese sheikh staged his own kidnapping allegedly in a desperate bid to secure a ransom and repay debts, a security official and his neighbors said Friday. Police arrested Sheikh Mohammad Majzoub, the prayer leader at a Sunni mosque in the town of Majdel Anjar, for “plotting a fictional kidnapping,” the official told AFP on condition of anonymity.
Majzoub’s car had been found late Tuesday with its engine still running and hazard lights flashing on a side road of the town located in Lebanon’s eastern Bekaa Valley.
The imam’s white turban was found lying on the ground in a nearby street.
But police found Majzoub, who is in his 20s, in a house near Majdel Anjar on Thursday night, with his beard and hair shaven off but otherwise unharmed.
The cleric’s neighbors told AFP the young sheikh had been having financial troubles and in debt.
His “kidnapping” had prompted a major search operation in the eastern Bekaa, where sectarian ties are tense between Sunnis and Shiites.
A news report on Thursday said Majzoub has been in dispute with radical groups in the nearby village of Kamid al-Loz since the time that he was the imam of that town.
The dispute made him leave Kamid el-Loz to settle in his hometown of Majel Anjar, the report added.
Urging residents to remain calm, parliamentarians and officials had met with the Lebanon’s grand mufti – the country’s highest ranking Sunni cleric – and called on the police to find the sheikh immediately to preserve “civil peace.”
The sheikh was now being grilled by investigators, said the security official. – AFP, with The Daily Star

January 30, 2010 - An Nahar - Lebanon AHRAR ask about Detainees in Syria & Sadder

سأل عن مصير جوزف صادر والمعتقلين
الأحرار لانتخابات بلدية في موعدها

دعا حزب الوطنيين الاحرار الى إجراء الإنتخابات البلدية والاختيارية في موعدها وشدد على أهمية احترام المهل القانونية وسأل عن مصير "المعتقلين في السجون السورية والمواطن جوزف صادر الذي مضى وقت طويل على اختفائه وسط صمت مطبق".
وجاء في بيان صدر اثر الاجتماع الاسبوعي للمجلس الأعلى للحزب برئاسة روبير الخوري ان الحزب "يعرب عن عميق الحزن والاسف للكارثة الجوية التي ادت الى خسائر انسانية فادحة. وحيا الحزب جهود الأجهزة اللبنانية المشاركة في عمليات البحث عن مفقودين "والتي أثبتت كفاية وجدارة وهي لا تزال مستنفرة منذ اللحظة الأولى للمأساة. ونشكر أخيرا الدول الصديقة التي تساهم في أعمال البحث عملاً بواجب الصداقة والتضامن الإنساني". وطالب الحزب بـ"إجراء الإنتخابات البلدية والاختيارية في موعدها واحترام المهل القانونية كمبدأ ديموقراطي، ولما تقتضيه الحاجة إلى معالجة أوضاع بلدات كثيرة تفتقر إلى مجلس بلدي. ناهيك بالمكاسب الكثيرة ومنها تداول السلطة المحلية، وضخ دم جديد في العمل الإنمائي المناطقي، وإفساح المجال أمام المشاركة الديموقراطية، بما فيها مشاركة المرأة، ترشيحا واقتراعا، لتجديد النخب وإنهاض الاداء البلدي وتطويره". ورأى في اقتراح استعادة الحكومة مشروع قانون خفض سن الاقتراع مخرجا دستوريا وسياسيا مقبولا على أن يأتي لاحقا ضمن حزمة واحدة مع الآليات لتأمين اقتراع المنتشرين في أماكن وجودهم، ومع مشروع قانون استعادة المغتربين جنسيتهم كحق بديهي لهم". ورأى ان إدخال الإصلاحات الممكنة حاليا على قانون الانتخاب يعد من الإيجابيات، ويظل أفضل من تأجيل الانتخابات لما لذلك من مساوئ". ولفت الحكومة إلى "حساسية" بعض الإصلاحات المقترحة، ومنها انتخاب رئيس البلدية ونائبه مباشرة لأن له محاذير في عدد كبير من البلدات".
وذكّر الحزب بالمواطن جوزف صادر "الذي مضى وقت طويل على اختفائه وسط صمت مطبق لم يعد يطاق، وقد حان الوقت ليكون أهله على بينة من مصيره. وختاما نسأل، في ضوء الآمال المعقودة على نتائج زيارة رئيس الحكومة سعد الحريري لدمشق، أين أصبحت قضية المعتقلين في السجون السورية؟ وإلى متى انتظار بدء الترجمة العملية للتجاوب السوري الموعود؟

January 30, 2010 - Al Akhbar - Lebanon Majdel Anjar imam faked abduction to dodge debts

«مراهقة» شيخ كادت أن تحدث فتنةً في البقاع

الشيخ محمد عبد الفتاح (أرشيف)

حفر حفرة لـ«نفسه» فوقع فيها. إنه الشيخ محمد عبد الفتاح المجذوب (25 عاماً) المثير للجدل منذ أن وضع «العمامة» على رأسه إثر تخرّجه من أزهر البقاع كرجل دين يعظ الناس في مساجد مجدل عنجر، وقبلها في كامد اللوز وغيرها من القرى البقاعية الفقيرة. المجذوب خطّط لخطف نفسه ونجحت قوى الأمن اللبنانية، وفي مقدّمها فرع المعلومات، في كشف الحقيقة. لكن خطوة الشيخ كادت أن تحدث فتنة في مجدل عنجر التي استعدّ أهلها لقطع طرق بعد صلاة الجمعة، فيما تهيّأ مشايخ لتعبئة المصلّين بخطب «نارية» في مساجد البقاعين الغربي والأوسط، متّهمين أطرافاً سياسية، وتحديداً حزب الله والوزير السابق عبد الرحيم مراد، بخطف الشيخ المعارض للطرفين، رغم تقرّبه منهما في الفترة الأخيرة. هذه الخطب التي كانت مقررة، وبتعليمات من مرجعيات دينية عليا، أُلغيت فور انكشاف أمر «الشيخ»، وقال أحد المشايخ لـ«الأخبار» إنه تلقى اتصالاً هاتفياً من مرجعية دينية بقاعية «طلب مني إلغاء الخطبة التي كانت مقررة وتتمحور حول اختطاف الشيخ محمد المجذوب».
«مراهقة» الشيخ محمد المجذوب كما وصفها أحد القادة السياسيين في البقاع الغربي، أربكت القوى الأمنية والمرجعيات السياسية والدينية في طول البلاد وعرضها، وهزّ «الاختطاف الذاتي» القوى السياسية المتنوّعة والمختلفة في ما بينها، وصولاً إلى حدّ إعلان أحد نواب تيار سياسي كبير «وجود الشيخ محمد المجذوب خارج البلاد»، في إيحاء لاتهام سوريا وحلفائها في لبنان باختطافه.
أحد المراجع السلفيين في البلدة وصف «تصرف الشيخ» بأنه عمل «مافيا منظّم كاد أن يحدث فتنة كبيرة لا تحمد عقباها»، واضعاً مجموعة من الأسئلة حول «تصرفات الشيخ الأخيرة، والأموال الكبيرة التي كان يتصرّف بها».
نجاح الأجهزة الأمنية اللبنانية في إخراج «الأفعى من مخبئها» وفق الوصف الذي أسبغه مسؤول أمني لبناني على العملية الأمنية الدقيقة والناجحة، وضع حداً لخطوة شعبية كانت تستعدّ لإقامة حواجز على طرق بقاعية متفرقة بهدف القيام بأعمال خطف لمواطنين من لون سياسي واحد ومن مذهب ديني محدد. وقال مسؤول أمني لبناني لـ«الأخبار» إن تيار «المستقبل» نجح في ضبط الشارع ليومين، «لكن أبلغنا من قادة في التيار أن الأمور بدأت تزداد حدة، وأن علينا الإسراع في كشف مصير الشيخ المجذوب بأسرع وقت». وأضاف أن «بعض رجال الدين عقدوا اجتماعاً عاصفاً وهددوا بالقيام بخطوات تصعيدية، ما أدخلنا في سباق مع الوقت قبل حصول توترات أمنية». وكشف المسؤول لـ«الأخبار» أن الأجهزة الأمنية اللبنانية» لم تقتنع برواية اختطاف الشيخ الذي كنا نملك معلومات عن تحركاته وتصرفاته في الآونة الأخيرة. وإن رواية اتصاله بوالده خلال عملية اختطافه المزعومة أكدت لنا وجود قطبة مخفيّة يجب حلّ عقدتها بأسرع وقت، وهذا ما تحقق من خلال دهمنا لمنزل كان يقيم في طبقته الأولى ببلدة لالا بعدما شذّب لحيته، ممضياً كل وقته في العمل على جهاز كومبيوتر والتواصل مع آخرين عبر الإنترنت»، وتابع المسؤول «خلال عملية الدهم صادرنا جهاز الكومبيوتر وبعض الأقراص المدمجة وأشياء أخرى، وأوقفنا الشيخ مع عدد من الأشخاص بمن فيهم صاحب المنزل ك.ح.». فور العثور على الشيخ المجذوب، أبلغت القوى الأمنية «المرجعيّات الدينية والسياسية بالأمر، إضافة إلى القضاء المختص الذي ادّعى على الشيخ بتهمة التخطيط لعملية اختطاف وهمية وإثارة القلاقل وتهديد السلم الأهلي».
اعترافات الشيخ المجذوب، واستمرار التحقيق الأمني معه في بيروت، كشف جانباً منها مصدر أمنى آخر، وقال لـ«الأخبار» إن عملية الاختطاف الوهمية «تعود أسبابها إلى أموال كانت قد وصلت إلى المجذوب بهدف شراء أسلحة بعد أحداث السابع من أيار 2008، وقد اختفى مبلغ 80 ألف دولار بعد مطالبة مصدر المال بالمبلغ إثر اكتشافه عدم إقدام الشيخ على شراء أسلحة حيث باشر ببناء منزل وشراء سيارة حديثة الطراز»، وأضاف إن «نائباً حالياً، غير بقاعي، كان يزوّد الشيخ المجذوب بالأموال لشراء أسلحة أيضاً». وكشف المصدر الأمني أن التحقيقات مع المجذوب «تتشعب ونعمل على تكوين صورة شاملة وربط قضيته بقضية توقيف تاجر أسلحة قبل نحو أسبوعين في البقاع، والذي أوقف على خلفية صواريخ أطلقت سابقاً باسم تنظيم القاعدة من جنوب لبنان وتوقيف أحد الأشخاص المتهمين بها.
مفتي الجمهورية الشيخ محمد رشيد قباني قال «نحن بانتظار نتائج التحقيق ليقول القضاء كلمة الحق في كل ما حدث، وفي ضوء ذلك سوف تبادر دار الفتوى إلى اتخاذ الإجراءات التي تحتّمها عليها مسؤولياتها الدينية والوطنية».
من جهة ثانية، عقدت مرجعيات دينية بقاعية اجتماعات مكثفة أمس، اتخذت خلاله إجراءات «لم يكشف عنها». وعلمت «الأخبار» أن المؤسسة الدينية الرسمية في البقاع «ستجري تدقيقاً في أعمال الأئمة والمشايخ، وحسم العلاقة بعضهم مع بعض وإلغاء بعض تكليفات مشايخ بأعمال الإمامة والخطابة في بعض مساجد البقاعين الأوسط والغربي

Friday, January 29, 2010

January 29, 2010 - L'Orient le Jour - Lebanon The imam of Majdel Anjar found

L’imam de Majdel Anjar retrouvé sain et sauf dans la localité de Lala


L'angoisse et le suspense auront duré moins de quarante-huit heures. L'enlèvement, mardi soir, de l'imam de la mosquée al-Rifaï à Majdel Anjar, cheikh Mohammad Majzoub, a suscité une vive tension dans la région, et nombre d'observateurs et de responsables politiques et sécuritaires craignaient un dérapage en raison du caractère très sensible de la région, sur le plan confessionnel. Mais le pire a été évité grâce à l'action rapide et l'efficacité du service des renseignements des Forces de sécurité intérieure, qui ont réussi hier soir à retrouver l'imam sain et sauf dans la localité de Lala, dans la Békaa. Les responsables des FSI recueillaient hier soir la déposition du dignitaire religieux sunnite afin d'élucider les circonstances de son enlèvement.
Le rapt de cheikh Majzoub avait suscité un tollé au cours des dernières vingt-quatre heures, notamment dans les milieux sunnites. Autrement plus corsée, la réaction des habitants de Majdel Anjar avait abouti hier à la fermeture de la route de Masnaa.
C'est à partir de 23h, mardi dernier, que la famille du dignitaire sunnite avait constaté sa disparition alors qu'il se dirigeait vers le nord du village. Sa voiture avait été retrouvée à l'entrée de la localité, phares allumés et moteur en marche.
Le ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, avait affirmé hier en fin de journée, avant que l'imam ne soit retrouvé, que « cette affaire est rigoureusement suivie par les services de renseignements de l'armée et des Forces de sécurité intérieure ». Le ministre a indiqué que la localité où a eu lieu l'enlèvement « avait connu par le passé des dissensions internes, chose qui a été prise en compte dans le cadre de l'investigation », a-t-il dit.
Interrogée par L'Orient-Le Jour, une source sécuritaire autorisée qui a suivi de près l'enquête avait indiqué que « des efforts exceptionnels sont déployés » pour retrouver le dignitaire religieux. La source, qui faisait part de ses craintes quant à une réaction négative à Majdel Anjar de la part des habitants, avait assuré que les recherches devraient aboutir sous peu. Interrogé sur les motifs qui seraient derrière ce rapt, le responsable sécuritaire avait affirmé qu'il s'agissait plutôt d'un règlement de compte personnel, mais il avait préféré attendre la fin de l'enquête pour se prononcer de manière plus catégorique.
La réaction des habitants de Majdel Anjar ne s'est d'ailleurs pas fait attendre. Deux jours après la disparition de l'imam, les habitants avaient coupé la route de Masnaa en signe de protestation. Pour juguler la tension, les députés de Zahlé, Assem Araji, Tony Abou Khater, Joseph Saab Maalouf, et le coordinateur du Courant du futur dans la Békaa, Ayoub Kaz'oun, s'étaient immédiatement rendus chez le père du dignitaire religieux et avaient tenu une réunion avec sa famille et les notables de la localité. 
À l'issue de la rencontre, M. Araji, qui a exprimé sa solidarité avec la famille Majzoub, a précisé qu'il n'y avait encore « aucune indication sur la partie qui est derrière l'enlèvement », soulignant qu'un travail sérieux est effectué afin de dévoiler les dessous de l'affaire.
S'adressant aux habitants de Majdel Anjar et à la famille Majzoub, M. Araji les avait exhortés « à garder le calme et à faire preuve de patience pour parvenir à des résultats concluants », espérant que cet incident ne prenne pas une mauvaise tournure en suscitant un problème avec l'armée.
Prenant la parole à son tour, le père de l'imam, cheikh Abdel Fattah Majzoub, avait insisté sur la nécessité de mettre un terme à ces actes « auxquels se sont habitués les gangs dans ce pays », affirmant toutefois qu'il n'accuse personne. Il avait appelé l'État à assumer ses responsabilités et, surtout, à faire en sorte que « la dignité d'une figure religieuse sunnite soit protégée et sauvegardée ». Cheikh Abdel Fattah Majzoub avait appelé les hauts responsables politiques et sécuritaires, « à commencer par le chef de l'État, le Premier ministre et les forces de l'ordre » à faire le nécessaire « afin d'éviter la discorde », a-t-il dit.
« Nous avons patienté, et nous patienterons encore, et nos jeunes feront preuve de sagesse, pour un court laps de temps cependant », avait ajouté le père, qui s'est dit étonné par la « légèreté des explications avancées par les forces de l'ordre jusque-là, notamment le fait que le motif pourrait être financier ».
« Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'État qui est le nôtre. Nous avons souffert d'injustice de la part de l'État, surtout de la part des services de sécurité, et nous ne réagirons pas de la même manière », avait-il affirmé.
Évoquant l'interruption de la circulation sur la route de Masnaa du fait de l'action des jeunes du village, cheikh Majzoub avait précisé que les forces de l'ordre « ont fait dévier la circulation pour éviter tout éventuel accrochage avec les protestataires ». Ce n'est qu'après l'intervention de l'ancien président de la municipalité, Sami el-Ajmi, et de l'oncle de la victime que les manifestants se sont éparpillés « afin de laisser le champ libre aux forces politiques pour poursuivre l'investigation et retrouver cheikh Mohammad Majzoub », a-t-il dit. « Si cette affaire n'est pas éclaircie, nous prendrons d'autres mesures », avait menacé le père.

Condamnations dans les milieux sunnites
L'enlèvement de cheikh Majzoub a suscité plusieurs condamnations dans les milieux sunnites notamment. À Dar el-Fatwa, le mufti de la République a organisé une réunion qui a regroupé les ulémas, les imams et les cheikhs pour examiner la question de la disparition d'un des leurs. Les dignitaires sunnites ont estimé par ailleurs que « le rapt de cheikh Majzoub est une tentative claire de déstabilisation et une réédition de la série noire des enlèvements et des agressions contre les citoyens ».
De leur côté, les membres du Front de l'action islamique-Comité d'urgence, qui ont tenu une réunion sous la présidence de cheikh Seifeddine el-Hussami, ont fait paraître un communiqué dans lequel ils ont dénoncé le rapt du dignitaire sunnite, appelant les forces de l'ordre à dévoiler « les circonstances du kidnapping afin que ce type d'incident ne puisse pas se renouveler ». Le texte du communiqué a stigmatisé également « la série noire visant à réprimer les libertés et les opinions divergentes, par le biais du rapt ou des assassinats ». Le communiqué faisait allusion aux éventuelles allégeances politiques de cheikh Majzoub qui, selon son frère et son oncle, aurait été préalablement menacé, notamment au cours de la campagne électorale, en mai dernier. Son frère avait également affirmé qu'il s'était fait des ennemis au sein de l'opposition.
Sur une invitation du responsable politique de la Jamaa islamiya au Liban-Sud, Bassam Hammoud, les membres de la « Rencontre islamique » à Saïda ont tenu une réunion urgente au siège du rassemblement, à l'issue de laquelle ils ont exprimé leur crainte « des suites de cet incident dangereux qui a visé le corps religieux ». Ils ont condamné l'opération de l'enlèvement qui constitue « une menace pour la paix civile et une atteinte aux ulémas musulmans ». Les participants ont exprimé leur « solidarité avec les habitants de Majdel Anjar et avec Dar el-Fatwa », affirmant être « aux côtés du mufti de la République ».

January 29, 2010 - L'Orient le Jour - Lebanon BN stigmatizes the abduction of the imam of Majdel Anjar and recalled the case of Joseph Sader

Le BN stigmatise l’enlèvement de l’imam de Majdel Anjar et rappelle le cas de Joseph Sader

L'affaire du crash de l'avion d'Ethiopian Airlines, l'enlèvement de l'imam de Majdel Anjar et la nature des rapports entre le Hezbollah et l'Iran ont été au centre de la réunion hebdomadaire que le comité exécutif du Bloc national a tenue hier sous la présidence du Amid du Bloc national, Carlos Eddé, en présence notamment du secrétaire général du parti, Joseph Mrad, et du président du conseil du BN, Pierre Khoury.
Dans son communiqué publié à l'issue de la réunion, le BN exprime d'abord sa profonde sympathie aux parents des victimes du crash de l'avion d'Ethiopian Airlines et invite à cet égard les responsables et les autorités concernées à s'abstenir de se lancer dans des spéculations et des supputations au sujet des causes de la catastrophe aérienne avant la clôture de l'enquête. Le BN a, d'autre part, rendu un vibrant hommage au ministre de la Santé, Mohammad Khalifé, « qui a fait preuve d'un haut degré de professionnalisme dans des circonstances
difficiles ». Le communiqué exhorte en outre les médias à « respecter les sentiments des parents des victimes en évitant de s'immiscer dans leur vie privée ».
Sur un tout autre plan, le BN a stigmatisé l'enlèvement de l'imam de Majdel Anjar et a invité les forces de sécurité à redoubler d'efforts afin de dévoiler le sort du dignitaire religieux. « Il n'est plus admissible que les citoyens soient enlevés de la sorte, d'autant que les rapts ne sont pas comparables aux autres actes criminels car ils constituent une gifle assenée aux services de sécurité et un défi à l'État de droit et à la souveraineté nationale, a souligné le BN. L'impuissance à dévoiler les dessous d'actes semblables à celui de l'enlèvement de Joseph Sader (cadre de la MEA enlevé l'an dernier sur la route de l'aéroport) suscite l'inquiétude des personnes concernées. Nous exhortons les pôles d'influence de la localité (Majdel Anjar) et de la région à accorder leur confiance aux services de sécurité afin qu'ils dévoilent la vérité, de même que nous invitons les services de sécurité à être dignes de cette confiance. »

Le Hezbollah et l'Iran
Par ailleurs, le BN a rappelé que quelques jours avant que les miliciens du Hezbollah ne traversent la ligne bleue au Liban-Sud, en juillet 2006, pour enlever deux soldats israéliens, ce qui a déclenché la guerre de juillet 2006, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, affirmait aux participants à la conférence de dialogue qu'une escalade militaire au Sud était exclue. « Cela signifie soit que Hassan Nasrallah dit quelques chose et fait le contraire, ce que le Bloc national se refuse à croire, ou bien qu'il exécute des ordres iraniens, souligne le BN. Nous rappelons aux Libanais que dans l'idéologie du Hezbollah, la décision de guerre et de paix est entre les mains du waliy el-faqih. Par voie de conséquence, toute éventuelle aventure militaire de la part du Hezbollah serait le fruit d'une décision iranienne. Cela implique que les garanties fournies par le Hezbollah à ce propos ne sont pas fiables. La question qui se pose donc aujourd'hui est de savoir si le Liban fera le prix d'une nouvelle aventure » militaire.

January 29, 2010 - The Daily Star - Lebanon Majdel Anjar residents protest against imam abduction

Majdel Anjar residents protest against imam's abduction

Daily Star staff

BEIRUT: Residents of the Bekaa Valley town of Majdel Anjar staged a demonstration on the highway leading to the Lebanese-Syrian border in protest against the abduction of their town’s imam. The residents were able to cut the road leading to the border but the Lebanese Army managed to clear the highway following extensive contacts with Majdel Anjar MPs and other authorities.
On Thursday, the army continued efforts to find the imam, two days after he was abducted by unknown assailants.
Sheikh Mohammad Abdel Fatah al-Majzoub was abducted from outside the Imam al-Rifaii Mosque overnight Tuesday.
His whereabouts were not known since 11:30 pm Tuesday after he made a phone call from his cell to his father, saying “please help!”
“‘Dad, I …,’ then I heard a noise and the voice of someone telling him to close his mobile,” Majzaoub’s father said.
A search was immediately launched. His white Mercedes was found with the engine still running at the side of a road leading to a sugar factory in Majdel Anjar. His white turban was also found on the ground.
The pan-Arab daily Al-Hayat reported on Thursday that Majzoub had been in dispute with radical groups in the nearby village of Kamid al-Loz dating back to the time when he was the imam of that town. The dispute made him leave to settle in his hometown of Majdel Anjar, the report said.
Interior Minister Ziyad Baroud told OTV television on Wednesday that the Lebanese army’s Intelligence Branch and security forces were following up on the case.
Baroud said authorities were aware of “previous disputes” in the Majdel Anjar region, adding that these would be taken into consideration during the course of the investigation.
On Wednesday, Grand Mufti Sheikh Mohammad Rashid Qabbani condemned “all actions aiming to shake Lebanon’s stability.” – The Daily Star, with Naharnet

January 29, 2010 - Assafir - Lebanon the arrest of Sheikh Majzoub after uncover the circumstances of his disappearance

توقيف الشيخ المجذوب بعد كشف ملابسات اختفائه:
اختبأ في منزل صديقه وحلق لحيته وغيّر هندامه

سامر الحسيني
البقاع :

انتهت ليل امس قضية اختفاء الشيخ محمد المجذوب بالعثور عليه مختبئاً، وليس مختطفاً، بعد مداهمة قوة من فرع المعلومات منزل كاتب بلدية لالا كمال حندوس، حيث كان يختبئ الشيخ المجذوب الذي قام بتغيير هندامه وحلق لحيته. وبعد التحقيقات الاولية امر المدعي العام الاستئنافي في البقاع القاضي فريد كلاس بتوقيف الشيخ المجذوب وحندوس وتمّ تحويل الاثنين الى فرع التحقيقات في بيروت لاستكمال التحقيق.
وكان فرع المعلومات قد وصل الى معلومات أكيدة حول قضية اختفاء الشيخ المجذوب، ووصل الى قناعة بوجود عملية اختفاء وليس قضية اختطاف، بعد معلومات وتحريات وسماع شهود أدلوا بمعلومات اكدوا فيها وجود الشيخ المجذوب في المنزل المذكور.
وكانت بلدة مجدل عنجر قد شهدت امس حركة احتجاج ادت الى اقفال الطريق الدولية على خط واحد باتجاه السيارات القادمة الى لبنان. ثم أعيد فتح الطريق بعد تدخل تيار المستقبل ـ في البقاع الاوسط ونواب زحلة الذين عقدوا اجتماعاً مع عائلة الشيخ المجذوب في منزل والده عبد الفتاح المجذوب بحضور النواب طوني ابو خاطر، عاصم عراجي وجوزف معلوف ومنسق التيار في البقاع الاوسط ايوب قزعون والرئيس الاسبق للبلدية سامي العجمي وعضو البلدية حسين ديب ياسين.
من جهته، عقد مفتي الجمهورية الشيخ محمد رشيد قباني، اجتماعاً لأئمة وخطباء المساجد في العاصمة، في دار الفتوى بحضور أمين الفتوى الشيخ أمين الكردي ومدير عام الأوقاف الشيخ محمد جويدي، وتمّ بحث قضية المجذوب، وشجب العلماء الحادثة، داعين الأجهزة الأمنية إلى تكثيف التحريات اللازمة لكشف الملابسات.
كما عقد «اللقاء الإسلامي في صيدا والجوار ـ («السفير»)، لقاء طارئاً في مركز «الجماعة الاسلامية» ـ في صيدا، وطالب القوى الأمنية بأجهزتها كافة العمل سريعاً على كشف ملابسات الحادثة

Thursday, January 28, 2010

January 28, 2010 - L'Orient le Jour - Lebanon Kidnapping of a sheikh in Majdel Anjar

Enlèvement d’un cheikh à Majdel Anjar

Mardi soir vers 23 heures, le cheikh de la mosquée de l'imam al-Rifaï à Majdel Anjar (Békaa), cheikh Abdel Fattah Majzoub, a disparu, alors qu'il se dirigeait vers l'usine de sucre au nord du village. Sa voiture a été retrouvée à l'entrée de la localité, phares allumés et moteur en marche. Son turban était à terre, mais nulle trace du cheikh. Ses proches ont aussitôt alerté les forces de l'ordre, mais depuis aucune nouvelle n'est parvenue à sa famille, ni revendication, ni demande de rançon, ni la moindre indication. Une délégation du village s'est rendue à Dar el-Fatwa pour solliciter une intervention du mufti Kabbani, qui a aussitôt contacté le Premier ministre Saad Hariri. Ce dernier a promis de tout faire pour ramener chez lui cheikh Majzoub et a contacté le commandant en chef de l'armée pour le presser d'agir rapidement.
Le mufti Kabbani a ensuite publié un communiqué dans lequel il a violemment condamné la disparition du dignitaire religieux, affirmant que ceux qui agissent ainsi « servent les intérêts d'Israël qui cherche par tous les moyens à semer la discorde entre les Libanais ». Il a aussi appelé les habitants du village au calme et à attendre les résultats des recherches des services de l'ordre.
De même, le député Assem Araji a déclaré à l'agence al-Markaziya qu'il est prématuré de lancer des accusations et qu'il faut attendre les résultats de l'enquête. Pourtant, le frère et l'oncle du cheikh enlevé avaient déclaré à la presse que ce dernier avait reçu des menaces, notamment au cours de la campagne électorale, en mai dernier. Dans une déclaration à la LBCI, son frère a affirmé qu'il s'était fait des ennemis, notamment au sein de l'opposition d'alors, alors que son oncle a refusé de préciser à la NTV l'identité de ceux qui l'ont menacé...
La localité est en tout cas en émoi et son imam a estimé dans une déclaration à la presse qu'aux yeux des habitants de Majdel Anjar, l'État est responsable de la disparition de cheikh Majzoub. Tout au long de la journée d'hier, des patrouilles de l'armée ont sillonné le village à la recherche d'indices mais aussi pour maintenir le calme dans le village où jeunes et moins jeunes se déclarent choqués par la disparition du cheikh et multiplient les déclarations à la presse pour rejeter les accusations d'extrémisme qui leur sont adressées. « Nous ne sommes pas des terroristes et nous voulons connaître le sort de cheikh Majzoub », répètent-ils, demandant aux services concernés d'agir dans les plus brefs délais.

January 28, 2010 - The Daily Star - Lebanon case of abducted Bekaa imam.

Lebanon's LAF in hunt for abducted Bekaa imam

Daily Star staff

BEIRUT: The imam of the mosque of the Bekaa town of Majdal Anjar, Sheikh Mohammad Abdel-Fattah al-Majzoub was abducted on Tuesday evening, security reports said. Grand Mufti Sheikh Mohammad Rashid Qabbani soon afterward condemned “all actions aiming to shake Lebanon’s stability.” Majzoub, the leading religious figure of Imam al-Rifaii Mosque in Majdal Anjar was kidnapped in front of the mosque at 11:30 pm. His white Mercedes vehicle was found on the side of the road with its engine still running, and his turban was found on the floor.
Lebanese Armed Forces (LAF) units cordoned off the area and launched investigations to try to locate the imam with the help of Internal Security forces (ISF).
A delegation from Majdal Anjar visited Grand Mufti Qabbani on Wednesday and briefed him about the incident. The delegation said the imam’s “daring stances on previous national events” could have been the reason behind his disappearance.
Qabbani strongly condemned the kidnapping and “all kidnappings, killings and actions spreading terror in Lebanon and aiming to shake the country’s stability and security.”
He added that such actions served Israel, especially after the formation of a national unity government because they aimed at compromising the country’s stability once again.
Qabbani contacted Prime Minister Saad Hariri, who guaranteed that he would personally follow up on the case until the imam is returned safely and the perpetrators are arrested.
Qabbani then called on the residents of Majdal Anjar to keep calm and collaborate with the authorities, despite their village having been previously targeted for political reasons.
Speaking on behalf of the delegation, MP Assem Aarraji said he did not blame anyone for the kidnapping and that he had faith in the security forces working on the case.
“Majdal Anjar is not a terrorist town. It is peaceful and its residents are not above the law,” he added. – The Daily Star

January 28, 2010 - Assafir - Lebanon Kidnapping Imam Sheikh Mohammed Majzoub Majdal Anjar

اتصـل بوالـده وقـال لـه «يريـدون...» قبـل أن ينقطـع الهاتـف
خطف الشيخ محمد مجذوب إمام بلدة مجدل عنجر

سامر الحسيني
البقاع:

استفاقت مجدل عنجر بأهلها وفعالياتها وأئمة ومشايخ المساجد على خبر اختفاء إمام مسجد الإمام الرفاعي في مجدل عنجر الشيخ محمد المجذوب. وتعرض الشيخ المجذوب عند الساعة الحادية عشرة والنصف من ليل امس الثلاثاء لعملية خطف منظم، وفق ما قال رئيس دائرة الاوقاف التابعة لدار الفتوى في البقاع إمام البلدة لشيخ محمد عبد الرحمن. وأجرى مفتي الجمهورية اللبنانية الشيخ محمد رشيد قباني اتصالا برئيس مجلس الوزراء سعد الحريري بخصوص الحادث حيث أبلغه رئيس الحكومة أنه «يتابع الموضوع شخصيا حتى يتم اكتشاف الخاطفين وعودة الشيخ المخطوف سالما إلى بلدته».
كما أجرى المفتي قباني اتصالا مماثلا بقائد الجيش العماد جان قهوجي، مؤكداً إدانته خطف الشيخ مجذوب، وداعياً أهالي البلدة إلى الهدوء وانتظار جلاء الأمور.
وفي التفاصيل، أنه عند الساعة الحادية عشرة والنصف انقطع الاتصال الهاتفي الأخير الذي كان يجريه الشيخ محمد المجذوب مع والده بهدف إعلامه بأنه يتعرض للخطف. ولم يقل الشيخ سوى كلمة واحدة «يريدون»، وأقفل الخط وذلك وفق إفادات وأقاويل أقارب الشيخ الذين تجمعوا ليل امس في مكان اختطافه عند مدخل الطريق المؤدية الى معمل السكر حيث كانت سيارته من نوع مرسيدس 320 متوقفة ومحركها لا يزال يعمل. وعلى الفور حضرت الاجهزة الامنية والقضائية وكشفت على السيارة ورفعت البصمات، كما حضر منسق تيار المستقبل في البقاع الاوسط ايوب قزعون وعمل على إجراء اتصالات سياسية وأمنية لمتابعة تفاصيل حادثة الاختفاء.
وصباحا تداعت فعاليات مجدل عنجر الى عقد اجتماع في مبنى البلدية بحضور رئيس دائرة الاوقاف الشيخ محمد عبد الرحمن، منسق تيار المستقبل ايوب قزعون، رئيس البلدية حسن ديب صالح وأعضاء البلدية وعدد من المخاتير والمشايخ. ودعا المجتمعون إلى التهدئة للوقوف على ملابسات الحادث كافة. وكان تأكيد من الحاضرين على ضرورة عدم القيام بأي خطوات تصعيدية حتى جلاء الامور وتبيان المساعي التي يقوم بها مفتي الجمهورية والقوى الأمنية.
وفي نهاية الاجتماع تلا الشيخ محمد عبد الرحمن بيانا شرح فيه الحادثة، مؤكداً «استنكار العملية بكل المقاييس التي تعرض لها شيخ ورجل دين يسعى بالصلح والخير بين الناس»، مؤكداً أن الحادث «سابقة خطيرة وعلى أجهزة الدولة مجتمعة ان تعمل جادة وبكل الوسائل الحثيثة لاكتشاف مكان الشيخ والخاطفين».
وحمل الشيخ عبد الرحمن الدولة المسؤولية المباشرة عن أمن المواطنين، ونتائج ما يمكن أن يصدر من ردود فعل إن لم تبادر الى كشف المجرمين لان التلكؤ في الامر ستكون له عواقب وخيمة.
ولفت الشيخ عبد الرحمن الى «أن البلدة قد عاشت في الفترة الاخيرة حالة أمن واستقرار وربما هذا الامر لم يرق للبعض فبادروا الى تعكير الجو من جديد»، مكررا مطالبته «الأجهزة الأمنية والقضائية والإدارية الإسراع في كشف الجناة حفاظا على السلم الاهلي في الوطن».
وتسببت حادثة الاختطاف بحالة من الغضب والاستنكار في مجدل عنجر وعلى الطريق الدولية حيث تجمع عدد كبير من أهالي البلدة وأقارب الشيخ من دون إقفال الطريق في ظل انتشار لعناصر الجيش اللبناني.
وعلى الفور توجه وفد من أهالي المجدل إلى بيروت حيث التقوا مفتي الجمهورية اللبنانية الشيخ محمد رشيد قباني بحضور النائب عاصم عراجي، مفتي زحلة والبقاع الشيخ خليل الميس، رئيس دائرة أوقاف البقاع الشيخ محمد عبد الرحمن، رئيس بلدية مجدل عنجر حسن صالح، منسق تيار «المستقبل» في البقاع أيوب قزعون، والد الشيخ المخطوف محمد المجذوب ومخاتير وفاعليات بقاعية.
واطلع الوفد المفتي قباني على «حادثة الاختطاف وعلى الخلفيات التي سبقت اختطافه بسبب مواقفه الجريئة خلال الأحداث السابقة في البلاد».
وأجرى المفتي قباني اتصالا برئيس مجلس الوزراء سعد الحريري الذي أبلغه أنه «يتابع شخصيا هذا الموضوع حتى يتم اكتشاف الخاطفين وعودة الشيخ المخطوف سالما إلى بلدته».
كما أجرى اتصالا مماثلا بقائد الجيش العماد جان قهوجي.
ودان المفتي قباني الحادثة بشدة مشيراً إلى «أن حوادث الخطف والقتل ونشر الرعب في البلاد، ترتكبه الأيدي الآثمة التي تحاول دائما زعزعة الأمن والاستقرار في لبنان وتخدم العدو الصهيوني بمثل هذه الممارسات المدانة، وخصوصا بعد تشكيل حكومة الوحدة الوطنية، حيث عادت أصابع الفتنة تتحرك من جديد لزعزعة هذا الاستقرار، خصوصا باستهدافها لأهالي مجدل عنجر بين حين وآخر بخلفيات سياسية لا تخفى على أحد».
ودعا المفتي أهالي مجدل عنجر إلى «الهدوء والتعاون مع الأجهزة الأمنية المختصة التي من مسؤولياتها إجراء التحقيقات اللازمة لكشف الخاطفين ومعاقبتهم على جريمتهم الإرهابية»، وطالب الجهات المسؤولة بـ«العناية الكاملة في التعاطي مع أهالي منطقة مجدل عنجر بحكمة وروية لإزالة الاحتقان والتوتر».
وتحدث النائب عاصم عراجي باسم الوفد قائلاً «نحن لا نوجه أي اتهام لأحد بحادثة الاختطاف»، لافتاً الى أن جميع الأجهزة الأمنية مستنفرة وتقوم بواجبها على أكمل وجه وبانتظار معرفة الحقيقة. وأكد أن بلدة مجدل عنجر ليست بلدة إرهابية، بل هي بلدة مسالمة لا يجوز إعطاؤها صبغة إرهابية وهي تحت سقف القانون لا فوقه».

January 28, 2010 - Aliwaa - Lebanon CLDH Enforced disappearance

تسليط الضوء على حالات الاختفاء القسري في قبرص

يعقد المركز اللبناني لحقوق الانسان مؤتمر <تسليط الضوء على حالات الاختفاء القسري في قبرص: خارطة طريق لبنان؟> في السادسة مساء الاثنين الاول من شباط في جامعة القديس يوسف، قاعة بيار أبو خاطر·
يتحدث في خلال المؤتمر (ممثل الامم المتحدة في اللجنة المعنية بالمفقودين في قبرص) كريستوف جيرو، (مقرر اللجنة البرلمانية لحقوق الانسان) النائب غسان مخيبر، (الامين العام للمركز اللبناني لحقوق الانسان) وديع الاسمر ورئيسة لجنة أهالي المخطوفين والمفقودين في لبنان وداد حلواني، مستشارة المركز الدولي للعدالة الانتقالية لين معلوف، ورئيس جمعية سوليد غازي عاد·

Wednesday, January 27, 2010

January 27, 2010 - Al Mustaqbal - Lebanon Committee of Missing Persons

شطح: لجنة المفقودين تحضّر بتوجيه من الحريري
ملفاً موثقاً لعرضه على الجانب السوري

أعلن مستشار رئيس الحكومة للشؤون الخارجية الوزير السابق محمد شطح ان اللجنة اللبنانية المتابعة لملف المفقودين والمعتقلين في السجون السورية وبطلب من رئيس مجلس الوزراء سعد الحريري هي "في صدد جمع المعطيات والمستندات والوقائع والإفادات التي بحوزتها اضافة الى تبويب أسباب الاعتقال، تمهيدا لإعداد ملف متكامل يسبق لقاءها الجانب السوري"، مشيرا إلى أن "من شأن هذا العمل ان يقدم منهجية كاملة ومعطيات دقيقة لإقفال الباب أمام أي لغط او أية معلومات غير متكاملة عن مصير المفقودين والمعتقلين اللبنانيين في السجون السورية".
وأوضح في حديث الى وكالة الأنباء "المركزية" أمس، أن "اللجنة اللبنانية تعمل بشكل جدي على الموضوع، وذلك بالتنسيق مع وزير الدولة جان اوغاسابيان المكلف من قبل الرئيس الحريري، على أن يتم قريبا عرض ما أنجزته هذه اللجنة على الجانب السوري، تمهيدا لإنهاء الملف بمصداقية وبشكل كامل".
ولفت إلى أن "الجانب اللبناني من اللجنة لديه أجوبة وردود من الجانب السوري، إنما هذه المستندات أو القوائم أو الإفادات تحتاج لأن تكون مبرمجة بطريقة علمية وموثقة، فهناك بعض المفقودين لا نملك عنهم أية إشارة أو أي توثيق أو مستند يثبت أنهم فقدوا في مكان معين"، مؤكداً أن "من شأن هذا الترتيب ان يوضح الصورة أكثر لأهالي المفقودين عن مصير ذويهم تمهيدا لإنهاء الملف بشكل قاطع".

January 27, 2010 - Al Anwar - France Pr Sarkozy 2 Fr Journalist kidnapped In Afghanistan still alive

ساركوزي: الصحافيان
المخطوفان في افغانستان
على قيد الحياة

اعلن الرئيس الفرنسي ساركوزي ان الصحافيين الفرنسيين اللذين خطفا في افغانستان هما على قيد الحياة وبصحة جيدة لكن الوضع صعب جدا ومحفوف بالخطر، وذلك في مقابلة مع المحطة الاولى في التلفزيون الفرنسي (تي اف 1) الخاصة.

وقال (عندما سنعيدهما الى عائلتيهما سنعرف ماذا جرى ولماذا اقتيدا بهذا الشكل). واضاف انه استقبل عائلتي الصحافيين واكد ان كل طاقتي وطاقة جنودنا قد استنفرت لاخراجهما من الوضع الذي هما فيه

Friday, January 22, 2010

January 22, 2010 - An Nahar - Lebanon Case of Detainees in Syria

جمعية المعتقلين في سوريا" جالت على كنعان ونديم الجميل والخارجية

دعا النائب نديم الجميل السلطات السورية الى "الاعتراف بجرأة بوجود معتقلين لبنانيين لديها والافراج عنهم". استمع الجميل خلال استقباله امس، وفداً من "جمعية المعتقلين اللبنانيين السياسيين في سوريا" برئاسة رئيس الجمعية علي ابو دهن، وعضوية ريمون سويدان وموسى صعب، في حضور كمال البطل ورئيس اقليم الاشرفية الكتائبي ألك بريدي، الى شرح عن اهداف الجمعية وسبب انشائها، وطالبه الوفد بتأييد اقتراح قانون موجود في مجلس النواب "يساويهم من جهة الحقوق بالمعتقلين السابقين في السجون الاسرائيلية اضافة الى فصل قضية المعتقلين اللبنانيين في السجون السورية عن قضية المخطوفين والمنفيين والمجهول مكان وجودهم".
وشدد على "دعم قضيتهم الانسانية المحقة، ان لجهة السعي الى اقرار القانون الذي ينصفهم في مجلس النواب، او لجهة الاستمرار في التحرك والمطالبة بالافراج عن بقية المعتقلين في السجون السورية، خصوصا ان بين هؤلاء الرفيق بطرس خوند وغيره من المظلومين الذين يتعرضون يوميا للعذاب الجسدي والنفسي".
كذلك زار الوفد النائب ابرهيم كنعان وبحث معه في مشروع القانون المعجل المكرر الذي قدمه، الى مجلس النواب.
واكد كنعان انه سيطالب رئيس مجلس النواب نبيه بري بادراج هذا الملف في اول جلسة تشريعية للمجلس، "وخصوصا ان هذا الملف انساني في الدرجة الاولى ولم يعد مقبولا التأخر في بته".
ولاحقاً زار الوفد وزارة الخارجية والمغتربين والتقى الامين العام بالوكالة السفير وليم حبيب الذي اطلع منه على التحرك الذي تقوم به الجمعية منذ تأسيسها.

January 22, 2010 - L'Orient le Jour - Lebanon The normalization with Damascus through the release of Lebanese detainees

Nadim Gemayel : La normalisation avec Damas passe par la libération des détenus libanais

M. Nadim Gemayel, député d'Achrafieh-Rmeil-Saïfi, a reçu hier une délégation de l'association des détenus politiques libanais en Syrie, conduite par M. Ali Abou Dehen. La délégation regroupait, outre M. Abou Dehen, MM. Raymond Sweïdan et Moussa Saab, qui étaient accompagnés de M. Kamal Batal et du chef du régional Kataëb d'Achrafieh, Alec Bridi.
Les membres de la délégation ont exposé au député d'Achrafieh les objectifs et l'action de l'association, mettant l'accent sur leur détermination à poursuivre leurs efforts à différents niveaux afin d'obtenir la libération de tous les détenus politiques libanais dans les prisons syriennes. La délégation a demandé dans ce cadre à Nadim Gemayel d'entreprendre les démarches nécessaires pour obtenir le vote de la proposition de loi présentée à la Chambre afin d'octroyer aux anciens détenus en Syrie les mêmes droits que les anciens prisonniers en Israël. Les responsables de l'association précitée ont également demandé à Nadim Gemayel d'œuvrer afin de dissocier le cas des détenus politiques libanais dans les prisons syriennes du dossier des personnes disparues durant la guerre libanaise.
Au cours de l'entrevue, l'un des anciens détenus a exposé au député d'Achrafieh les circonstances de sa détention en Syrie, qui a duré 15 ans, expliquant dans quelles conditions il a été transféré de l'ancien siège des services de renseignements syriens de Anjar (à l'époque de la tutelle syrienne) vers les prisons syriennes de Mazzé, Sednaya et Tadmor. L'ancien prisonnier a également relaté les actes de torture auxquels il était soumis, expliquant à M. Gemayel les données en sa possession qui lui permettent d'affirmer qu'il existe encore plusieurs Libanais détenus dans les geôles syriennes, qui sont, de surcroît, soumis à un traitement inhumain.
M. Gemayel a affirmé aux membres de la délégation qu'il soutient totalement leur cause et leur action, notamment en ce qui concerne la proposition de loi accordant aux anciens détenus dans les prisons syriennes les mêmes droits que les anciens prisonniers en Israël. Le député d'Achrafieh a rappelé sur ce plan le cas du responsable Kataëb Boutros Khawand qui avait été enlevé à Sin el-Fil peu de temps après l'entrée des troupes syriennes dans les régions est, en 1990, et qui serait détenu en Syrie, selon les sources du parti Kataëb. M. Gemayel a déclaré dans ce cadre : « Toute relation normale entre le Liban et la Syrie implique d'abord qu'il faut reconnaître, avec tout le courage nécessaire, l'existence de Libanais détenus en Syrie, de même que toute normalisation entre le Liban et la Syrie passe par la libération des détenus libanais dans les geôles syriennes. »

January 22, 2010 - PRESS RELEASE - Morocco: About the CCDH Report of January 14, 2010 (FEMED)

A propos du rapport du CCDH du 14 janvier 2010

Le président du CCDH Monsieur Herzenni, a affirmé lors de la présentation de son rapport qu’il persiste encore des cas non élucidés de disparitions forcées.
Ce constat est établi quatre années après la fin des travaux de l’IER, et la mission confiée au CCDH pour mettre œuvre des résolutions de cette instance et pour élucider les cas de disparus dont le sort reste inconnu et qu’elle avait limitée conventionnellement à 66.
Nous enregistrons avec satisfaction l’ambition annoncée du CCDH d’amener l’Etat marocain à ratifier toutes les conventions et recommandations onusiennes sur les droits humains et agir pour leur application effective.
De grands succès et des avancées concrètes ont été réalisés dans notre pays grâce au sacrifice et la persévérance du mouvement marocain des droits humains, des victimes elle mêmes et de leurs familles durant plusieurs décennies.
Nous constatons néanmoins que l’objectif principal de ce mouvement n’a pas été atteint pour tourner la page d’un passé douloureux et ouvrir des perspectives sereines pour l’avenir.
Le CCDH nous doit la vérité et des clarifications sur les responsabilités. C’est du moins l’attente des victimes et de leurs familles que nous sommes.
Dans son allocution le Président du CCDH confirme la responsabilité de l’Etat marocain dans l’établissement de la vérité sur l’affaire Ben Barka compte tenu de l’implication de certains de ses appareils dans cet enlèvement et cet odieux assassinat.
De la même façon, le CCDH se devait de souligner clairement cette même responsabilité de l’Etat pour l’ensemble des disparitions dont il fut le commanditaire et l’exécutant. Le président du CCDH se devait aussi de clarifier les propos concernant le manque de collaboration de certains appareils de l’Etat. Nous rappelons que les victimes et l’ensemble des familles ont collaboré pleinement et spontanément avec les commissions du CCDH et de l’IER.
Il limite les cas non élucidés à 9, et cite la liste des 57 cas élucidés .Cette liste des 66 a été catégoriquement remise en cause par des familles de disparus, elle leur rappelle la tristement célèbre liste publiée par le CCDH en 1998.
Nous partageons la déception exprimée par les familles dont les noms sont tus. Nous constatons avec regret que de nombreuses victimes tels les compagnons d’évasion de H Manouzi en 1975, tels les officiers Ababou, Chellat et Mzirek ne soient mentionnés nulle part.
Les explications concernant la fixation de l’identité des disparus par l’analyse génétique restent peu convaincantes. Notre association a elle-même informé le CCDH sur l’offre de certains organismes internationaux spécialisés pour procéder aux identifications dans des délais raisonnables.
Le CCDH se doit de rompre avec les ambigüités et les semis vérités du passé afin qu’il soit conforme aux principes et valeurs qu’il affiche.
Le dossier de la disparition au Maroc ne sera clos que lorsque la vérité sera établie et la justice rendue.
Les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles et concernent la communauté internationale.
Paris le 20 janvier 2010.

Wednesday, January 20, 2010

January 20, 2010 - Naharnet - Lebanon Mottaki Slams UN Inaction over 4 Diplomats Kidnapped Ar

متكي ينتقد التراخي الدولي في الكشف عن مصير الديبلوماسيين


انتقد وزير الخارجية الإيراني منوشهر متكي "المنظمات الدولية وبينها الأمم المتحدة لتراخيها في الكشف عن مصير الديبلوماسيين الإيرانيين الأربعة الذين اختطفوا في لبنان في الثمانينيات من القرن الماضي"، داعياً الأمم المتحدة إلى "المسارعة لإطلاق سراحهم".

ونقلت قناة "برس تي في" الإيرانية عن متكي تحميله اسرائيل المسؤولية عن سلامة الديبلوماسيين الأربعة وحياتهم". ودعا الأمين العام للأمم المتحدة بان كي مون إلى "اتخاذ الإجراءات وفقاً لواجباته القانونية".

واعتبر أن "أفعال الأمم المتحدة هي التي جعلت تل أبيب تتجرأ على الاحتفاظ بالمعلومات حول المخطوفين الإيرانيين"، مطالباً الأمم المتحدة ب"تسريع جهودها لإطلاق الديبلوماسيين".

January 20, 2010 - Naharnet - Lebanon Mottaki Slams UN Inaction over 4 Diplomats Kidnapped

Iranian Foreign Minister Manouchehr Mottaki has criticized international organizations, including the U.N., for their inaction to determine the fate of four Iranian diplomats kidnapped in Lebanon 28 years ago.
The four men were reportedly kidnapped by Lebanese militiamen at a checkpoint in northern Lebanon in July 1982, during the Israeli invasion of Lebanon at the height of the 1975-1990 civil war.

Iran's Press TV quoted Mottaki as saying that Tehran held Israel directly responsible for the safety and security of the diplomats and called on all international organizations, mainly the U.N., to take necessary measures to speed up their release.

He said all measures undertaken so far had failed due to the "incompetence" of international bodies and the parties involved in the issue, especially the Jewish state.

The fate of the four men is vague and still unknown, Mottaki noted.

Monday, January 18, 2010

January 18, 2010 - The Daily Star - ISF arrests suspected Badaro kidnappers

Daily Star staff

BEIRUT: Four people suspected of kidnapping citizens Zahi Farah and Maroun Jomhuri on Tuesday were arrested within 48 hours, said the Internal Security Forces (ISF) in a statement released Sunday. The four suspects held Farah and Jumhuri at gunpoint in Badaro in Beirut and forced them to give them money before kidnapping them. The hostages were later released for a ransom of $10,000. “The Intelligence Department was able to identify three culprits and arrest them within 48 hours,” said the statement.The judicial police also arrested another suspect in the case and found part of the ransom and weapons in his possession. Further investigations are ongoing to arrest a fifth suspect. The ISF called on all the victims of the armed gang to head to the ISF’s office in Achrafieh in order to pursue the necessary legal measures. – The Daily Star

January 18, 2010 - PRESS RELEASE - Morocco: Communication of family of missing person Salem on the CCDH report (FEMED)

عائلة المختطف عبد اللطيف سالم

أمه السيدة حبيبة الحكماوي
للإتصال : أخوه موسى سالم
الهاتف : 0663859967

الحقيقة لا تتجزأ

لقد أصدر المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان,في موقعه الإلكتروني يوم 14 يناير 2010,تقريره حول حصيلة متابعة التوصيات الواردة في التقرير الختامي لهيئة الإنصاف و المصالحة(نونبر 2005) و الذي أوصت فيه باستكمال التحريات للكشف عن الحقيقة حول مجهولي المصير...
و جاء في تقرير المجلس أن هيئة المتابعة المكلفة من طرفه قد أجرت تحرياتها في الموضوع، و حللت المعطيات المقدمة لها من طرف السلطات المعنية بملف الاختفاء القسري,و قدمت للرأي العام نتائجها .
إننا تحن عائلة سالم عبد اللطيف، وأمام النتائج التي حملها هذا التقرير،وبعد قراءته نسجل باستغراب,أنه لم يضف جديدا للنتائج التي سبق لهيئة الإنصاف و المصالحة أن أعلنت عنها في نونبر2005و قد عبرنا آنذاك عن عدم رضانا عنها.
وبالتالي فإننا نذكرمن جهة أن اسم ابننا كان قد أدرج ضمن لائحة 112الصادرة بتاريخ 13 أكتوبر 1998 عن المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان ،مما أكد اعتراف الدولة المغربية الصريح باختطافه . وصنف حينها ضمن لائحة مجهولي المصير.
ومن جهة أخرى,يتأكد من خلال هذا التقرير- مرة أخرى- أن اسم سالم عبد اللطيف كان موجودا بين الحالات 66 التي لم تتوصل فيها هيئة الإنصاف و المصالحة إلى نتائج .تلك اللائحة التي كان يحيط بها الغموض و اللبس منذ 2005, و لم يجرؤ أحد على الكشف عن أسماء أصحابها منذ ذلك الحين.
بعد كل هذا ,تأتي لجنة المتابعة –على لسان رئيس المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان - لتزف لنا و للرأي العام بشرى غريبة:لقد أعلن السيد حرزني – بفخر و اعتزاز-في ندوته الصحافية حول مصير الحالات 66 المتعلقة بالاختفاء القسري . "أنه بقيت هناك تسع حالات فقط لم تتوصل اللجنة الى الحقيقة بشأنها كما قال، و أنها جد معقدة. و أن الباقي تم كشف الحقيقة بشأنه.
فأية حقيقة تلك التي تعلنون أنكم قد توصلتم إليها وبهذا الاعتزاز !!!!!!؟؟؟؟؟؟
إن عليكم أن تعلموا أن الحقيقة حول الاختفاء القسري لم تعد تخص الضحايا و عائلاتهم والمجتمع برمته فقط, بل إن الكشف عن مجهولي المصير مسألة تهم الرأي العام المغربي والدولي ، وإن هؤلاء بصفتهم هيآت غير حكومية هم الذين يستطيعون تقييم مستوى النتائج التي أعلنتم عنها ، ومصداقية الحقائق التي تضمنها تقريركم .
إننا نريد الحقيقة الكاملة حول مصير إبننا سالم عبد اللطيف،فهل تعتبرون مجرد نشر إسمه ضمن لائحة المتوفين أثناء الإحتجاز حقيقة ؟؟؟! ، هل هذه هي الحقيقة التي انتظرناها كل هذه العقود ؟؟؟! ، إن هذه الحقيقة المزعومة لم تكشف :
- متى وكيف وأين اختطف ، ومن هم المسؤولون عن اختطافه ،وماهو إسم المكان الذي ظل فيه إبننا مختطفا أكثر من عشرين سنة دون تهمة ودون محاكمة ، ونفي جميع السلطات قضائية وأمنية علمها بمصيره، وتأتون اليوم ببرودة دم وتقولون أنه مات أثناء الإحتجاز ، فأين هوقبره؟وأين هو رفاته ؟ وماهي الظروف والملابسات التي فارق فيها الحياة ؟.
من حقنا ومن حق الرأي العام أن نعرف كل هذا وأكثر ، إن الأمر يتعلق بروح بشرية ، والمسؤولية تستدعي منكم ذلك.
- فبالنسبة لنا ما زال مصير إبننا مجهولا ، ونحن على قناعة تامة بأنه لم يتم تحقيق جدي في قضيته لا من طرف هيئة الإنصاف والمصالحة ، ولامن طرف المجلس الإستشاري لحقوق الإنسان، هذا الأخير الذي يتحدث عن التعاون مع العائلات ، لم يسبق له أن استدعى عائلتنا .
وأخيرا فإننا نتوجه بنداء إلى منظمات حقوق الإنسان المغربية والدولية من أجل تحركها العاجل لحمل الدولة المغربية بالكشف عن مصير إبننا وعن كافة المختطفين مجهولي المصير ببلادنا ، ووضع حد للمعاناة المستمرة للعائلات أمهات وآباء وزوجات وأبناء وإخوان وأخوات...
عن عائلة المختطف عبد اللطيف سالم
أمه السيدة حبيبة الحكماوي

Saturday, January 16, 2010

January 16, 2010 - Al Hayat - Egypt case of Soldier Shaliit

حمدان: شاليت يرى النور حين يلبي نتانياهو شروط المقاومة
قال القيادي في حركة «حماس» أسامة حمدان إن المفاوضات في شأن صفقة تبادل الأسرى ما زالت مستمرة، مؤكداً في تصريحات لـ «الحياة» أنه «طالما هناك أسير فإن التفاوض مستمر، ونحن نتفاوض من أجل إبرام الصفقة وإطلاق المعتقلين الفلسطينيين في السجون الإسرائيلية»، لافتاً إلى أن «حماس» ليست في عجلة من أمرها «فليس هناك سقف زمني محدد لإبرام الصفقة ... للتفاوض آلياته، ونحن غير معنيين بالكشف عن هذه الآليات».
وأضاف حمدان: «هناك مرحلة من التفاوض لم يتم تجاوزها بعد حتى يمكن وصفها أو القول بأنها حاسمة، فالأمر ما زال يحتاج إلى وقت»، مشيراً إلى أن إسرائيل، وبسبب أزمتها الداخلية، حاولت أن تروج للأمور وكأن المفاوضات نضجت أو أنها في لحظاتها الأخيرة، نافياً أن تكون المفاوضات انهارت. وأكد أنها لا تزال مستمرة على رغم ما حدث أخيراً من تراجع وتعثر في مسارها، معتبراً أن هذا التعثر أمر طبيعي في ظل مسيرة تفاوض استمرت على مدى ثلاث سنوات ونصف السنة. وأوضح أن «حماس من جانبها لن تعرقل المساعي التي يبذلها الوسيط الألماني من أجل إنجاز الصفقة».
ولفت حمدان إلى أن الشارع الفلسطيني غير مأزوم وهو يثق تماماً بالمقاومة التي تسعى الى إنجاز الصفقة «لكنها لن تقبل على الإطلاق بأي ثمن مقابلها». وقال: «على رغم أن الأسرى الفلسطينيين ينتظرون بلهفة إنجاز الصفقة ويترقبون هذا الحدث الكبير، فهم يتطلعون إلى اليوم الذي يعودون فيه إلى بيوتهم ليلتئم شملهم بأسرهم، إلا أنهم لا يضعون أنفسهم في أزمة بسبب ذلك (...) لديهم ثقة كبيرة بالمقاومة، فهم مدركون تماماً إلى أي مدى حرص المقاومة على إبرام صفقة وطنية مشرفة». وأضاف: «الجندي الإسرائيلي غلعاد شاليت سيرى النور فقط في اللحظة التي يقبل بها نتانياهو بشروط المقاومة ... نتانياهو هو وحده الذي سيتحمل مسؤولية عرقلة إنجاز الصفقة في حال رفضه لتنفيذ هذه الشروط».
وعن اتهام الرئيس محمود عباس (أبو مازن) لحركة «حماس» بأنها تقبل بدولة فلسطينية بحدود موقتة، أجاب حمدان: «أبو مازن بترديده هذه المقولة يحاول أن يزرع فكرة الدولة الموقتة في العقل الفلسطيني لأنه هو شخصياً معني بهذه الفكرة ويريد من الفلسطينيين أن يقبلوا بها»، مضيفاً أن «أبو مازن» قبلها فعلاً ويحاول أن يسوقها من خلال ترديدها ومحاولته إلصاقها بـ «حماس».
وسُئل حمدان عما يتردد عن أن «حماس» تخلت عن خيار المقاومة، وأن هناك اتفاقاً ضمنياً بينها وبين اسرائيل على هدنة طويلة الأمد، فأجاب بأن «حماس حركة مقاومة، وهي تتبع تكتيكاً قتالياً مثلها مثل سائر حركات المقاومة، هناك أوقات للتهدئة، وهناك أوقات للتصعيد، وأحياناً هناك تعديل في التكتيك أو ضبط في الأسلوب، لذلك التهدئة أداء طبيعي، ولا توجد حركة من حركات المقاومة استمرت على وتيرة واحدة أو شعب استمر يقاتل باستمرار على درجة واحدة»، مشدداً على أن المقاومة لم ولن تتراجع.
وقال: «إن الإطار العام في تعاطينا مع الاحتلال الإسرائيلي هو إطار صراع وليس إطار تسوية وتنازل»، لافتاً إلى أن هناك فارقاً جوهرياً كبيراً بين التعاون مع المنسق الأمني الأميركي كيث دايتون في الضفة الغربية من أجل قمع المقاومة والتأكيد أن المقاومة عبثية ولا جدوى منها ورفض مجابهة الاحتلال ولو حتى بمجرد إلقاء الحجارة في وجه قواته، وبين ما تتبعه «حماس» من تكتيك، موضحاً أن التهدئة أداء طبيعي تلجأ إليه كل حركات المقاومة.
وأشار إلى أن القوات البرية الإسرائيلية خلال حربها الأخيرة على غزة لم تستطع التقدم في بعض المناطق، وأقصى ما تقدمت به هو 500 متر في مناطق محددة خشية المغامرة بإصابة النخبة من قواتها أو خسارتها أثناء مواجهة المقاومة، لافتاً إلى أن ما قاله وزير الدفاع الإسرائيلي ايهود باراك من أنه لا يستطيع أن يقحم قواته البرية في مغامرة غير محسوبة في غزة خلال هذه الحرب.

Friday, January 15, 2010

January 15, 2010 - L'Orient le Jour - Yemen The kidnappers of six European hostages

Moyen-Orient et International
Les ravisseurs de six otages européens au Yémen réclament deux millions de dollars


Les ravisseurs yéménites de six otages européens - cinq Allemands et un Britannique - réclament une rançon de deux millions de dollars en échange de leur libération, a rapporté hier l'hebdomadaire allemand Der Spiegel. Sans citer de sources, l'hebdomadaire précise que les ravisseurs exigent également une totale impunité. Les six otages appartenaient à un groupe de neuf étrangers enlevés l'été dernier par des inconnus dans la province de Saada, dans le nord du pays en proie à une rébellion chiite. Les corps de trois membres du groupe - deux Allemandes et une Sud-Coréenne - ont été découverts par la suite.

Wednesday, January 13, 2010

January 13, 2010 - L'orient le Jour - Deux étudiants enlevés et libérés, après le paiement d’une ranço

Liban
Criminalité

Deux étudiants enlevés et libérés, après le paiement d’une rançon
Par Anne-Marie El-HAGE |

Le rapt de deux étudiants à Sami el-Solh par des éléments armés à visage découvert soulève le problème de la recrudescence de l'insécurité dans le pays. Libres et en bonne santé, les deux victimes sont toujours en état de choc.

Deux étudiants, Robert Mario Jamhouri, 20 ans, et Zahi Naoum Farah, 23 ans, ont vécu de lundi à mardi la plus longue nuit de leur vie. Enlevés à deux heures du matin, à Sami el-Solh, par quatre individus armés à bord d'une vieille voiture, alors qu'ils rentraient d'une soirée et se garaient dans le parking de l'immeuble où habite l'un d'eux, ils n'ont été relâchés que vers 5h15, après le paiement par leurs parents d'une rançon de 10 000 dollars. Entre-temps, les deux jeunes gens, maintenus à l'arrière de la voiture, le revolver sur la tempe, ont été conduits dans les dédales de quartiers à proximité de l'aéroport, qu'ils ont identifiés comme étant la banlieue sud.
Dans les détails, Robert et Zahi, de retour d'une soirée, se sont sentis filés par une voiture depuis le carrefour Sami el-Solh - rue de Damas, jusqu'à Tayyouné, explique Toubia, frère de Zahi, persuadé que l'acte était prémédité. Alors qu'ils garaient leur voiture, ils ont été appréhendés par deux jeunes individus armés, la tête couverte d'une capuche, mais le visage découvert, qui les ont obligés à monter dans une auto, une BMW ou une Mercedes, où se trouvaient deux autres individus. C'est peu avant 4h que les jeunes parviennent à contacter leurs parents, du portable que Robert avait réussi à garder. Les ravisseurs exigent alors une rançon de 10 000 dollars dans un délai de 15 minutes. Ils menacent de tuer les jeunes si les parents préviennent la police. Les menaces pleuvent aussi sur les deux victimes, effrayées, qui tentent toutefois d'engager la conversation avec leurs ravisseurs, des jeunes de leur âge. « Ils les ont même menacés de prendre leurs reins si la rançon n'est pas payée », raconte encore Toubia.

L'échange, à 100 mètres d'une caserne de l'armée
Les négociations avec les ravisseurs sont menées par le père de Zahi, l'avocat Naoum Farah, qui n'a qu'une idée en tête, sauver les deux jeunes au plus vite. « Par miracle, nous avions cette somme à la maison depuis la guerre de 2006 », note son épouse. Me Farah insiste alors pour verser la rançon, en mains propres, aux ravisseurs de son fils. « Ils voulaient d'abord obtenir l'argent par le biais de Western Union », explique Denise Farah. La transaction devait se faire à Tayyouné, à 100 mètres d'une caserne de l'armée. Les deux pères des otages s'y rendent ensemble en taxi. Mais les voitures tardent à se retrouver et les ravisseurs font preuve de grande nervosité, redoublant de menaces. « L'échange a finalement lieu, en deux étapes », raconte Toubia Farah. C'est d'abord Robert qui est libéré après un paiement de 5 000 dollars et puis Zahi, après le deuxième versement de 5 000 dollars. « La chose a été d'une facilité déconcertante », estime-t-il, constatant avec ironie que les ravisseurs armés menaçaient leurs victimes à 100 mètres seulement d'une caserne, à visage découvert. « Ils ne se sont pas privés non plus de prendre la carte bancaire de mon frère, et d'en tirer 800 dollars depuis un distributeur de Ghobeyri », ajoute-t-il. Quant à la carte bancaire de Robert, « elle était vide », note sa mère Joumana, précisant que les ravisseurs ont gardé son téléphone portable.
Choquées, mais en bonne santé, les deux victimes ont porté plainte. Non moins choquées, mais soulagées, leurs familles, qui n'ont contacté les autorités qu'après la libération de leurs enfants, s'en sont remises à Dieu et veulent croire au miracle. « Le Bon Dieu a eu pitié de nous », affirme la mère de Zahi. « La prière a été notre refuge », ajoute la mère de Robert. Mais au fond d'elles-mêmes, elles sont révoltées par le regain d'insécurité qui gagne le pays. « Comment rassurer les parents de tous les jeunes qui se déplacent la nuit ? » demande Joumana, interpellant les responsables.

Enlevé à Jnah
Cette histoire est loin d'être un cas isolé. Dans la nuit de dimanche à lundi, vers neuf heures, un jeune de 20 ans, Rami S., à bord d'une BMW, avait été lui aussi enlevé à Jnah. Les ravisseurs, deux hommes et une femme voilée, qui l'ont gardé jusqu'à neuf heures, ont pris son téléphone portable et sa carte de crédit dont ils ont exigé le code. Le jeune homme, qui poursuit ses études aux États-Unis, se trouvait au Liban pour les vacances de Noël. C'est en état de choc qu'il a quitté le pays.
La recrudescence d'enlèvements et de vols à main armée n'épargne pas non plus les touristes étrangers empruntant des taxis services. Nombre d'entre eux se sont fait délester de leur argent par des individus armés assis à côté du chauffeur, dans les régions de Dora, Tayyouné, Choueifat, Hamra, Achrafieh et dans les banlieues beyrouthines, raconte le site Web Nowlebanon. Il affirme que les ambassades des États-Unis et de Grande-Bretagne ont mis en garde leurs ressortissants contre ces pratiques, les poussant à avoir plutôt recours à des compagnies de taxi privées. Elles leur conseillent aussi, au cas où ils tiennent à prendre des taxis-services, à s'assurer que ces voitures ont bien la plaque rouge réglementaire exigée par les autorités.
Dans cet état des lieux pour le moins chaotique et alors que l'inquiétude gagne les citoyens, il est légitime de se demander comment se traduisent les efforts des autorités pour prévenir et empêcher de tels actes, mais aussi pour retrouver et sanctionner les coupables.

Tuesday, January 12, 2010

January 12, 2010 - The Daily Star - Al-Qaeda threatens to kill French hostage in Mali

Al-Qaeda threatens to kill French hostage in Mali
Group demands ransom, release of jailed militants within 20 days

By Agence France Presse (AFP)

PARIS: The North African branch of Al-Qaeda threatened to execute a French hostage unless four of its militants were freed from jail in Mali in 20 days and a ransom was paid, two US monitoring groups said on Monday. Al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) claimed last month it was holding Frenchman Pierre Camatte, who was seized in Mali in late November, as well as three Spaniards abducted in neighboring Mauritania four days later.
The US groups SITE Intelligence Group and Intelcenter, which monitor Islamist websites, said that Al-Qaeda issued its ultimatum in a statement dated January 10.

“The mujahideen have decided to inform the French and Malian governments of their only demand to release the French hostage Pierre Camatte – the release of our four prisoners apprehended by the state of ‘Mali’ many months ago,” Intelcenter quoted the ultimatum as saying.

“Let France and Mali be forewarned, that we give 20 days to fulfill our just demand, or the two governments shall be fully responsible for the life of the French hostage,” it said in a statement.

“We also call upon the French public opinion and the hostage’s family to pressure [French President Nicolas] Sarkozy’s government to prevent the repetition of [British Prime Minister] Gordon Brown’s folly against his British citizen,” it added.

The North African branch of Osama bin Laden’s terrorist network “is also demanding a ransom, a lot of money, to free the French hostage,” a source close to the negotiators, Pierre Camatte, said.

AQIM had claimed responsibility for the killing of British hostage Edwin Dyer who was executed in June, six months after being abducted in Niger, near the Mali border.

A security official in Mali said the four militants that AQIM wants freed were picked up months ago in the north of the country.

“Several months ago, we arrested four elements of AQIM in a search operation in the north,” the official told AFP on condition of anonymity.

“Among them, there is one person from Burkina Faso, two from Mauritania and an Algerian,” he said, without identifying them further.

Camatte, 61, was snatched from a hotel in Menaka in the Sahel region of northern Mali, more than 1,500 kilometers from the capital Bamako, during the night of November 25.

Malian and Western security forces say that he was a regular visitor to Mali, where he cultivates a plant known for its anti-malaria properties, and was being held by a hardline faction within Al-Qaeda’s North African branch.

AQIM claimed in a video released by pan-Arab television station Al-Jazeera in December that it was holding the four Europeans.

The three Spanish volunteers, two men and a woman, were travelling in Mauritania in a convoy delivering humanitarian aid to west Africa when they were kidnapped on November 29. They have been identified as Albert Vilalta, 35, Alicia Gamez, 35, and Roque Pascual, 50, working on behalf of Spanish group Barcelona Accio Solidaria.

Spain’s El Mundo newspaper reported last month that AQIM was demanding seven million dollars and the release of several of its members in return for the three Spaniards.

Meanwhile, Spanish Foreign Minister Miguel Angel Moratinos on Thursday ruled out paying any ransom for the release of the three.

A Mali security source said last month that the hostages were being held by a hardline faction of AQIM led by a man called Abou Zeid, who was said to have been behind the killing of the Briton.

AQIM has also claimed responsibility for the abduction of two Italians in Mauritania on December 18 and posted pictures on the Internet of the hostages, Sergio Cicala, 65, and Philomene Kabore, 39. – AFP

January 12, 2010 - L'Orient le Jour - Mali: AQMI Threatens to Execute French Hostage

Moyen-Orient et International
Mali

Aqmi menace d’exécuter un otage français


La branche d'el-Qaëda au Maghreb, qui détient six Européens en otages, a haussé le ton hier en menaçant d'exécuter un Français enlevé fin novembre dans le nord désertique du Mali, si quatre de ses combattants détenus au Mali n'étaient pas libérés d'ici au 30 janvier. « Aqmi demande aussi une rançon, beaucoup d'argent, pour libérer l'otage de la France. Ils (les islamistes) demandent ça en plus de la libération de leurs quatre prisonniers au Mali », a déclaré une source proche des intermédiaires négociant la libération du Français. Le montant n'a pas été précisé.
Ces menaces sont d'autant plus prises au sérieux que, début juin 2009, Aqmi avait annoncé avoir tué, pour la première fois, un otage occidental, le touriste britannique Edwin Dyer qu'elle détenait depuis janvier, Londres ayant refusé de céder au chantage des combattants islamistes. « Le groupe a donné aux gouvernements français et malien une période de 20 jours pour relâcher les quatre prisonniers d'Aqmi (el-Qaëda au Maghreb islamique) au Mali, sans quoi (Pierre) Camatte sera exécuté », a indiqué le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE. Il cite un communiqué datant du 10 janvier et émanant de forums jihadistes.
Selon une source sécuritaire malienne, les quatre prisonniers dont Aqmi exige la libération avaient été arrêtés « il y a quelques mois » lors d'une « opération de ratissage dans le nord » du Mali. « Parmi eux, il y a une personne originaire du Burkina Faso, deux autres originaires de la Mauritanie et un Algérien », a ajouté cette source. Leur identité n'a pas été précisée.
Hier en début d'après-midi, les autorités de Paris et Bamako n'avaient pas officiellement réagi à ces nouvelles exigences d'el-Qaëda. Âgé de 61 ans et domicilié dans les Vosges, M. Camatte avait été kidnappé en pleine nuit dans un hôtel de Ménaka, au nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne.
Ce rapt a été suivi des enlèvements en Mauritanie de trois humanitaires espagnols, le 29 novembre, et de deux Italiens le 17 décembre.

Sunday, January 10, 2010

January 10, 2010 - L'Orient le Jour - Liban comité de suivi chargé du dossier des Libanais détenus

Le Premier ministre Saad Hariri a publié une décision prorogeant jusqu'au 31 décembre 2010 le mandat du comité de suivi chargé du dossier des Libanais détenus dans les geôles syriennes, a rapporté notre chroniqueuse judiciaire, Claudette Sarkis.
Présidé par le procureur général près la Cour de cassation à Beyrouth, le magistrat Joseph Maamari, le comité prépare actuellement un rapport détaillé sur les étapes qu'il a franchies, ainsi que sur le nombre des personnes portées disparues.
Le comité a été chargé du dossier le 20 juin 2005, suite à une décision du président du Conseil à l'époque, Fouad Siniora. Le 11 avril 2005, rappelons-le, les familles des détenus libanais dans les geôles syriennes ont entamé un sit-in permanent, accompagné les premiers jours d'une grève de la faim, dans le jardin Gebran Khalil Gebran, place Riad el-Solh, face à l'Escwa. Avec pour objectif celui de connaître le sort des leurs

Saturday, January 9, 2010

January 9, 2010 - L'Orient le Jour - Israël écarte des concessions supplémentaires pour libérer Shalit

Moyen-Orient et International
Proche-Orient

Israël écarte des concessions supplémentaires pour libérer Shalit

Israël écarte toute concession supplémentaire au Hamas pour obtenir la libération de son soldat Gilad Shalit en échange de détenus palestiniens, ont rapporté hier les médias israéliens. Un haut responsable israélien, parlant sous le couvert de l'anonymat, a déclaré au quotidien Yediot Aharonot que le Premier ministre Benjamin Netanyahu « est parvenu à la limite extrême des concessions » exigées par le Hamas. « Le chef du gouvernement n'entend pas permettre à des terroristes impliqués dans des attaques sanguinaires de retourner dans leurs foyers au risque de remettre en danger la vie d'Israéliens », affirme ce responsable. Selon la radio publique, Israël s'oppose également à la demande du Hamas de libérer certains dirigeants palestiniens impliqués dans des attentats meurtriers, en premier lieu Marwan Barghouthi, accusé d'être le cerveau de la deuxième intifada. M. Barghouthi a été condamné à la perpétuité en 2004.
M. Netanyahu a eu jeudi soir des consultations avec de hauts responsables en charge du dossier, après avoir reçu la réponse du Hamas aux dernières propositions israéliennes, par le biais du médiateur allemand, selon les médias. Le bureau de M. Netanyahu, interrogé par l'AFP, s'est refusé à tout commentaire.
Israël et le Hamas mènent des négociations indirectes, parrainées par l'Égypte avec l'aide d'un médiateur allemand, en vue de la libération du tankiste âgé de 23 ans, qui a également la nationalité française. Le gouvernement israélien a apparemment accepté le principe de l'élargissement de centaines de détenus palestiniens contre le soldat, mais il s'oppose au retour en Cisjordanie d'un certain nombre d'entre eux condamnés pour des attentats anti-israéliens particulièrement meurtriers. Le Hamas a rejeté à ce stade ces conditions en accusant le gouvernement israélien « d'entraver » l'accord tout en assurant « n'avoir pas fermé la porte à des négociations ».
Par ailleurs, trois Palestiniens ont été tués et un quatrième blessé hier lors de frappes israéliennes contre sept cibles dans la bande de Gaza, dont des tunnels à la frontière entre l'Égypte et le territoire contrôlé par le Hamas, selon les services de secours palestiniens.

Friday, January 8, 2010

January 8, 2010 - L'Orient le Jour - It is Time to Seriously Tackle The Issue of Detainees in Syria

Liban
« Après la normalisation avec Damas, il est temps de plancher sérieusement sur le dossier des détenus en Syrie », souligne la FDHDH


Le dossier des détenus libanais dans les prisons syriennes a été remis hier sur le tapis par la Fondation des droits de l'homme et des droits humanitaires (FDHDH), à la lumière du dégel enregistré récemment au niveau des relations libano-syriennes.
Au cours d'une conférence de presse tenue au siège de la fondation, au centre Starco, le directeur exécutif adjoint de la FDHDH, Melkar Khoury, a notamment déclaré qu'« après le retour à la normale au niveau des relations libano-syriennes, et après les échanges de visites entre les deux pays, il est temps de soulever de façon sérieuse le problème des détenus libanais dans les prisons syriennes, de manière à enregistrer une percée au niveau de ce dossier, loin de toute considération politique, et à limiter l'affaire au seul cadre du droit international ».
M. Khoury a établi une distinction à cet égard entre le cas des détenus libanais dans les geôles syriennes et celui des personnes disparues durant la guerre libanaise. « La situation des personnes détenues dans les prisons syriennes constitue un crime de guerre, conformément à la clause 8, alinéa 7, du statut du Tribunal pénal international (le transfert illégal ou l'emprisonnement illégal de personnes), a relevé M. Khoury. Ce cas relève aussi du crime contre l'humanité, conformément à l'article 7, alinéa t, se rapportant à la séquestration forcée des personnes. » M. Khoury a ajouté en outre que le cas des personnes disparues durant la guerre relève de la Convention internationale pour la protection des personnes contre la disparition forcée.

January 8, 2010 - The Daily Star - Briton, Germans abducted in Yemen still alive, official confirms

By Agence France Presse (AFP)

Hammoud Mounassar
Agence France Presse

SANAA: Five Germans, including three children, and a British national who have been held by kidnappers in Yemen for the past six months are still alive, a top official said on Thursday. “We have confirmed information that they are still alive. They are five Germans and a British national,” deputy prime minister for defence and security affairs, Rashad al-Aleemi, told a press conference.
“The three possible places they could be in are [the provinces of] Maarib, Al-Jouf and Saada,” he said.
“Available information confirm that there is coordination between the [northern Shiite rebels] Houthis and the Al-Qaeda in this matter,” he said.
“It is believed that the three children, who were shown in a recent video, are alive in Maarib, while the elders are being used by the Houthis [to provide] medical treatment,” Aleemi said.
The three children had resurfaced in a new video two weeks ago but the tape featured no sign of their parents. All were kidnapped in June.
At the time, Germany said it had no evidence that Al-Qaeda was behind the kidnapping.
German officials who requested anonymity had confirmed a report in the daily Bild saying the images, apparently recorded recently by the abductors indicated at least that the three children aged one, three and five were still alive.
The German government now has a copy of the video, Bild said in December.
“The children seemed exhausted,” a high-ranking German official was quoted by the newspaper as saying, as the German government declined to comment.
The family of five and the Briton were abducted in northern Yemen along with two German students and a South Korean who were shot dead.
The announcement comes as government forces chase Al-Qaeda cells after the network’s franchise in the impoverished country claimed responsibility for the botched Christmas Day attack on a US airliner.
The Yemeni government had repeatedly accused the Houthi rebels of being behind the kidnappings, a charge they denied saying that the government was behind the abduction to use it as an excuse to attack the rebels.
Since August, the army has been engaged in an all-out offensive against the Zaidi Shiite rebels in the Saada Province and its surroundings, in a bid to end their five-year rebellion.
Abductions of foreigners are a frequent occurrence in Yemen as tribesmen often use them to twist the government’s arm in local disputes. More than 200 foreigners have been abducted over the past 15 years.
All have been freed unharmed, except for three Britons and an Australian seized by Islamist militants in December 1998 who were killed when security forces stormed the kidnappers’ hideout.
In April, a Dutch couple were held for two weeks by tribesmen to pressure the government to pay compensation for an incident involving a tribal chief and security forces.

Friday, January 1, 2010

January 1, 2010 - L'Orient le Jour - Mauritanie: Otages Espagnols

Moyen-Orient et International

Brèves

Mauritanie
El-Qaëda veut 7 millions de dollars pour les otages espagnols

El-Qaëda au Maghreb islamique réclame 7 millions de dollars et la libération de plusieurs de ses membres détenus en Mauritanie contre la libération des trois volontaires humanitaires espagnols retenus en otages au Mali, a assuré hier le quotidien El Mundo. Le ministère espagnol des Affaires étrangères, interrogé par l'AFP, s'est refusé à tout commentaire sur cette information.