Liban
« Après la normalisation avec Damas, il est temps de plancher sérieusement sur le dossier des détenus en Syrie », souligne la FDHDH
Le dossier des détenus libanais dans les prisons syriennes a été remis hier sur le tapis par la Fondation des droits de l'homme et des droits humanitaires (FDHDH), à la lumière du dégel enregistré récemment au niveau des relations libano-syriennes.
Au cours d'une conférence de presse tenue au siège de la fondation, au centre Starco, le directeur exécutif adjoint de la FDHDH, Melkar Khoury, a notamment déclaré qu'« après le retour à la normale au niveau des relations libano-syriennes, et après les échanges de visites entre les deux pays, il est temps de soulever de façon sérieuse le problème des détenus libanais dans les prisons syriennes, de manière à enregistrer une percée au niveau de ce dossier, loin de toute considération politique, et à limiter l'affaire au seul cadre du droit international ».
M. Khoury a établi une distinction à cet égard entre le cas des détenus libanais dans les geôles syriennes et celui des personnes disparues durant la guerre libanaise. « La situation des personnes détenues dans les prisons syriennes constitue un crime de guerre, conformément à la clause 8, alinéa 7, du statut du Tribunal pénal international (le transfert illégal ou l'emprisonnement illégal de personnes), a relevé M. Khoury. Ce cas relève aussi du crime contre l'humanité, conformément à l'article 7, alinéa t, se rapportant à la séquestration forcée des personnes. » M. Khoury a ajouté en outre que le cas des personnes disparues durant la guerre relève de la Convention internationale pour la protection des personnes contre la disparition forcée.
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9 years ago
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